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La Compagnie des Alpes boucle un très bon semestre

Porté par l’activité de ses parcs de loisirs en début d’exercice et par la bonne fréquentation de ses domaines skiables pendant l’hiver, la Compagnie des Alpes repart de l’avant.

L’effet de la pandémie semble-t-il enfin terminé pour la Compagnie des Alpes (CDA) ? La société, qui exploite une douzaine de domaines skiables et autant de parcs de loisirs en France et en Europe, vient en tout cas de boucler un très bon semestre sur le plan financier, avec un chiffre d’affaires de 541,2 millions d’euros, en progression de 16,2% par rapport au premier semestre de l’exercice 2018/2019, le dernier réalisé complètement avant e début de la crise sanitaire.

La filiale de la Caisse des dépôts et consignations a d’abord vécu un bon début d’exercice grâce à ses parcs de loisirs. Portée par l’appétit du marché pour ces produits en sortie de pandémie, la division enregistre un chiffre d’affaires 120,4 millions d’euros, en hausse de 29,3% par rapport à la même période en 2018/2019.

Les dépenses in-park en forte hausse

Sur l’ensemble du premier semestre, la fréquentation des parcs a été en hausse de plus de 10%, tandis que la dépense moyenne par visiteur progressait de 19%. Ce sont surtout les dépenses in-park qui ont permis cette progression, même si certains produits, comme les hôtels du Parc Astérix, ont rencontré un franc succès, selon la CDA. La hausse des prix d’entrée cumulée depuis trois ans, consécutive à l’ajout de nouvelles attractions, profite également à la hausse de la dépense moyenne par visiteur.

La division « Domaines skiables », se porte, elle aussi, très bien à l’issue de cet hiver 2021/2022. Son chiffre d’affaires atteint 391,1 millions d’euros, en hausse de 11,3% par rapport à l’exercice 2018/2019. Le nombre de journées-skieurs est néanmoins en recul (-5%), même si « ce pourcentage n’a cessé de s’améliorer tout au long du semestre à la faveur de la levée des restrictions de voyages entre le Royaume-Uni et la France, de bonnes vacances scolaires françaises en février et d’un mois de mars en légère progression », explique la CDA. Après une saison blanche l’année dernière, c’est un moindre mal…

La CDA n’a d’ailleurs pas été refroidie par cet épisode douloureux, et a poursuivi sa stratégie d’investissement dans ses domaines. Ainsi, plusieurs nouvelles réalisations ont été mises en service, notamment aux Arcs (terrasse panoramique, tyrolienne et restaurant de l’Aiguille Rouge, ensemble télécabine, terrasse panoramique et musée de Vallandry à Peisey), aux Menuires (nouvelle télécabine de la Pointe de la Masse) ou à la Plagne (nouveau télésiège de Lovatière). Des aménagements qui, pour la majorité, ont vocation à améliorer l’offre de la saison estivale.

Un niveau d’activité « bien supérieur » dans les domaines skiables

Le chiffre d’affaires de la division « Holdings et Supports », qui comprend notamment l’activité de Travelfactory, atteint 28,7 millions d’euros (+40%). La hausse résulte « essentiellement de l’intégration de l’activité des agences immobilières de la Compagnie des Alpes », précise le groupe. Le tour-opérateur fondé par Yariv Abehsera et racheté par la CDA en 2018 a, lui, connu « un bon niveau d’activité non seulement sur le marché français mais aussi au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Belgique ».

Pour les mois à venir, le groupe se montre très optimiste. Le niveau d’activité des domaines skiables, sur l’ensemble de l’année, devrait être « bien supérieur » à celui de l’exercice 2018/2019, tandis que les parcs de loisirs entament, pour la première fois depuis deux ans, le début de leur saison estivale à une date habituelle.

Sur ce dernier point, la CDA s’est montrée, comme dans les domaines skiables, ambitieuse avec l’ouverture de nouveautés significatives au Parc Astérix, au Futuroscope, à Bellewaerke Park (Belgique) ou encore à Familypark (Autriche).

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