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Malgré la crise sanitaire, Miléade a atteint ses objectifs

Né de la fusion de Vacanciel et Cap’Vacances en 2019, Miléade a trouvé sa place sur le marché des vacances en France. Et se montre désormais ambitieux.

Cinq ans après son lancement, Miléade a trouvé son rythme de croisière. Le spécialiste des vacances en France, né de la fusion de Vacanciel et Cap’Vacances en 2019, a enregistré un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros, pour un résultat net de 3,3 millions d’euros. « C’est une performance satisfaisante, et conforme à ce qu’on avait prévu au moment de la création de Miléade », explique Julien Faucher, le président du groupe.

Sans surprise, la crise sanitaire a fortement affecté l’activité, qui a plongé jusqu’à -40%. « Nous sommes assez fiers car nous avons, pendant cette période très difficile, opéré une vraie fusion. Nous avons créé la marque, le produit, la gamme d’offre, la stratégie de distribution, implémenter de nouveaux systèmes d’information… ça n’était pas facile avec ce contexte », raconte Julien Faucher.

81% de réservations en direct

« C’est ce qui nous fait dire que nous sommes contents de nos performances. L’activité a repris très fortement dès 2022, et a continué sur le même rythme en 2023. Ça nous a permis de rattraper 2020 et 2021 », précise le dirigeant. Miléade a attiré 65% de clients individuels, et notamment les familles (53%). Le reste de l’activité est réalisé par des groupes. « 81% de nos clients réservent en direct. C’est un élément clé de notre performance économique. Et c’est une stratégie commerciale extrêmement claire de notre part », assume Julien Faucher.

Le bon maillage géographique du territoire et le « bon rapport qualité/prix », expliquent aussi, selon Julien Faucher, la réussite du lancement de Miléade. « Nous avons également investi dans la modernisation de nos 38 établissements, dont 31 villages club vendus en formule tout compris, ce qui constitue notre véritable cœur de métier. Par exemple, nous avons désormais des espaces bien-être dans chacun de nos sites. Là aussi, c’était une volonté stratégique », illustre Julien Faucher.

Et Miléade ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « L’investissement, les nouveaux projets, les améliorations produits… tout ceci est fondamental pour une entreprise touristique ». La fréquence des investissements sera donc maintenue, en plus des développements qui n’étaient pas inscrits sur la feuille de route. A commencer par la reprise de 7 sites exploités par Touristra, liquidée en début d’année. « C’est un développement très fort, qui n’était pas prévu, c’est vrai », reconnaît Julien Faucher.

Miléade débarque en Corse

Ces sept nouveaux villages renforcent le quadrillage hexagonal de Miléade. « Ils nous permettent de rajouter de très belles destinations à notre portefeuille. Miléade est désormais présente à la Palmyre, à Chamonix ou encore Mandelieu-la-Napoule ». En ballotage favorable au moment de la reprise des structures, la marque met aussi la main sur un site à Calvi. « La Corse est une top destination, et notre arrivée sur l’Île de Beauté constitue forcément une bonne nouvelle. »

« Au-delà de notre cas personnel, c’est une immense satisfaction d’avoir, d’une certaine manière, « sauvé » ces centres avec nos trois partenaires. Nous sommes fiers d’avoir fait en sorte qu’ils restent dans le giron de l’économie du tourisme pour tous », s’enorgueillit Julien Faucher.

Dans les trois ans à venir, Miléade va donc se concentrer sur l’intégration de ces sept nouveaux villages, tout en poursuivant ses investissements dans le parc existant. Les centres repris devraient représenter 25 millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires, et bénéficier d’un programme d’investissement compris entre 40 et 50 millions d’euros.

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