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Corse : le nombre de croisiéristes progresse malgré la grogne

Le nombre de croisiéristes en Corse a progressé de 38,51% sur les cinq premiers mois de 2023, malgré la grogne grandissante.

Le secteur de la croisière se porte bien en Corse. En effet, de janvier à mai, 96 000 croisiéristes ont été dénombrés sur l’île de Beauté. Soit 27 000 personnes de plus que l’an dernier à la même période, selon des chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie de Corse (CCI Corse). L’organisme précise que la progression concerne l’ensemble des ports corses.

Le nombre d’escales des croisières est également en augmentation sur la même période, passant de 182 à 200 (+10%). Pour le seul port d’Ajaccio, le nombre de croisiéristes a grimpé de 36,05%, soit 13 000 voyageurs supplémentaires. Le nombre d’escales y a toutefois baissé, avec 102 escales contre 104 sur les cinq premiers mois de 2022. Les bateaux ayant desservi la ville étaient donc plus gros, ou mieux remplis…

La Corse se défend face à un « tourisme prédateur »

Mardi, une poignée de membres du collectif « Stop croisière » a manifesté sur le port d’Ajaccio, devant le bateau Mein Schiff 2 et ses 3 100 passagers. Ils ont dénoncé la présence « en deux jours de 6 600 passagers » dans la ville. Cette présence s’est traduite, selon le collectif, par la consommation de « 15 400 litres de fuel lourd » à quai par les navires Mein Schiff 2 et Azura présents lundi.

En 2022, le nombre de croisiéristes avait rebondi en Corse (+820%) et en particulier à Ajaccio où ils avaient atteint près de 390 000 passagers, contre près de 25 000 en 2021, année encore marquée par la pandémie de Covid-19, toujours selon les données de la CCI qui gère les ports de l’île. « Il faut sans attendre proscrire les gros bateaux polluants représentant un tourisme prédateur », avait promis en octobre le président autonomiste du Conseil exécutif, Gilles Simeoni, appelant à des mesures effectives dès la saison 2023.

Si une réunion de travail s’est tenue en avril, pour l’heure, aucune mesure n’a été annoncée. Après un été 2022 marqué par une contestation des croisières à Venise, Barcelone, Marseille et en Corse, l’Organisation maritime internationale (OMI) a entériné fin décembre à Athènes la création d’une « zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules » sur l’ensemble de la Méditerranée.

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