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Train : l’ouverture à la concurrence, attendue mais aussi redoutée

En majorité, les Français savent que l’ouverture à la concurrence du train est sur les rails. Si beaucoup la désirent, des doutes subsistent.

L’ouverture à la concurrence du train, il y a près d’un an et demi, est devenue une réalité en France. Avec Trenitalia sur la ligne Paris-Lyon-Milan d’abord. Ensuite avec l’opérateur espagnol Renfe qui fera son arrivée sur les rails français dès le mois de juillet sur les lignes Madrid-Barcelone-Marseille et Barcelone-Lyon. Mais aussi avec les lignes régionales françaises comme Marseille-Nice, opérée par Transdev, et lancée prochainement.

Une ouverture à la concurrence attendue

Les citoyens ont-ils bien pris conscience de la fin du monopole ? Savent-ils concrètement ce que la concurrence leur apporte, et quels en sont les inconvénients ?

Selon un sondage réalisé par Opinion Way pour Trainline, 80% des Français ont déjà entendu parler de l’ouverture à la concurrence des trains de personnes en France. 53% déclarent même très justement que le transport de voyageurs en France est actuellement ouvert à la concurrence.

L’ouverture à la concurrence semble même susciter l’adhésion des Français. 80% la plébiscitent pour les lignes nationales, et 77% en ce qui concerne les lignes régionales. 61% estiment qu’elle est plutôt synonyme d’avantages pour le pays. Une position qui augmente de +17 points par rapport à août 2022. Pour conclure, 80% pensent que des tarifs plus attractifs seront proposés et 53% estiment que l’ouverture à la concurrence dans les régions va les inciter à prendre davantage le train.

Des doutes malgré tout

En revanche, cette ouverture à la concurrence suscite aussi son lot de craintes, comme celle de la disparition du service public pour 38% des sondés, de la saturation du réseau (33%) ou de la suppression des emplois en France (25%).

Ils sont aussi 29% à estimer que le manque d’informations sur les acteurs du marché représente un inconvénient. Pour réserver un billet, le recours à des agrégateurs demeure encore limité. Aujourd’hui, près d’un Français sur deux déclare savoir comment réserver un billet sur une plateforme autre que SNCF Connect (48%). Et ils sont déjà plus d’un quart à l’avoir fait (26%), notamment sur la plateforme Trainline (15%), la première citée loin devant Trenitalia (2%), Booking (1%) ou Omio (1%). Les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont d’ailleurs ceux qui utilisent le plus souvent les plateformes autres que SNCF Connect (43%), de même que les Français issus des catégories CSP+ (34%).

Demain, si les Français devaient réserver un billet pour un voyage dans leur région sur une plateforme autre que SNCF Connect, ils privilégieraient en premier lieu le site de la compagnie ferroviaire nationale (38%), se rendraient en gare (26%) ou consulteraient le site internet de leur région (19%). Ils ne seraient que 13% à avoir recours à un agrégateur d’offres (le taux monte à 20 % chez les jeunes de 18 à 24 ans).

Réponse à la question :. Si vous deviez réserver demain un billet de train sur une autre plateforme que SNCF Connect pour un voyage dans votre région, sur quelle plateforme parmi les suivantes le feriez-vous en premier lieu ?

 

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