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Croisières : Renaissance, nous voilà

Vendredi 23 juin. Après des mois de galère, le nouveau navire de la Compagnie Française de Croisières (CFC), M/V Renaissance est enfin amarré au Terminal de croisières du Havre.

Clément Mousset, le président de CFC, et son associé Cédric Rivoire-Perochat, le directeur général, ont accueilli vendredi dernier 500 agents de voyages et autres TO pour la mini-croisière inaugurale du Renaissance. C’est enfin le départ pour ce navire-amiral de la nouvelle entreprise, entièrement rénové « à la française » dans les chantiers navals de Brest. Après des reports forcés, à cause du retard des travaux de rénovation du bateau.

Incontestablement, l’élégant Renaissance reflète la tradition des paquebots des années 80, et rappelle des croisières au nom inoubliable, Paquet.

C’est d’ailleurs le concept de la croisière qu’entendent faire perdurer les deux fondateurs de cette toute jeune compagnie. Il leur aura fallu une énergie féroce, un moral d’acier pour enfin transformer leur rêve en réalité.

1100 pax au maximum

Car la croisière, pour ces deux passionnés de la mer – ils ont accompli la plus grande partie de leur carrière dans le transport maritime – c’est avant tout le voyage « sur la mer et avec la mer ». « Sans vouloir dénigrer quoi que ce soit, nous avons une conception différente, notamment en termes de taille de navire, explique Clément Mousset, qui a réalisé 17 croisières transatlantiques. Nous aurions d’ailleurs préféré un navire d’environ 600 cabines mais, malheureusement, il n’en existe plus. »

Du coup, le Renaissance a été transformé en unité de 629 cabines, la plupart avec balcon, pour 1100 passagers au maximum et 560 membres d’équipage.

Sur le Renaissance cependant, « pas question de se croire dans un club de vacances ou un camping » précisent les dirigeants. « CFC, c’est le voyage sur mer à la découverte d’autres cultures, d’autres horizons ». A bord figurent cinq restaurants, dont le Vatel, résolument gastronomique, où l’on est servi par un personnel encore un peu hésitant mais tellement attentionné que l’on oublie très vite les balbutiements du début.

Vers une flotte plus conséquente

Maintenant que le « plus dur » est fait, CFC se tourne déjà vers l’avenir, en proposant un programme conséquent. « Nous avons privilégié les croisières un peu plus longues, 10/12 jours, avec des escales d’une douzaine d’heures en moyenne, afin que nos passagers puissent apprécier leur voyage sans « courir ». Ce qui aura d’ailleurs valu aux passagers de cette mini-croisière de découvrir le charme et la douceur de Bruges et ses canaux.

Dès la semaine prochaine, le Renaissance proposera une série de « voyages » en Europe du Nord puis en Méditerranée. Les réservations sont très encourageantes, d’après CFC, qui entend s’appuyer principalement sur la distribution traditionnelle. 

Quant au futur de la compagnie, Clément Mousset et son complice Cédric Rivoire-Perochat sont confiants : « si tout va bien, nous envisageons l’acquisition de deux navires, et peut-être, qui sait, la mise en chantier d’un navire propre à CFC ».

 

4 commentaires
  1. Adrien G-M dit

    « L’ignorance est mère de tous les maux » faire des affirmations aussi éculées alors toutes les dernières études scientifiques montrent que c’est l’un des modes de tourisme collectif les moins polluants…
    Surtout grâce aux innovations vertes qui sont à la pointe de toute l’industrie des transports qui sont développées par les compagnies de croisières afin de préserver notre planète (contrairement aux transports routiers, à l’aviation et au transport de marchandises maritimes). La paresse intellectuelle et la lâcheté scientifique dont font preuve tous ces soit disant éveillés écologiques fait raisonner en moi le mot de Cocteau, « Le drame de notre temps, c’est que la bêtise se soit mise à penser »

  2. ANAIS MARTINIE dit

    Le voyage « sur la mer et avec la mer » ahah . mais à quel prix ? c’est terrible de continuer à commercialiser ce genre de croisière… à l’heure où nous sommes tous concernés par les « bons gestes » à adopter pour limiter de continuer à pourrir notre planète . ces engins font partie des plus pollueurs; c’est absolument odieux, ignoble et révoltant. svp, stoppons ces croisières. .

    1. Dominique Gobert dit

      Mais oui, stoppons les croisières, les avions, les voitures, les vaches, l’informatique, les centrales d’électricité et que sais-je encore!

  3. LEPAGE ELIANE dit

    Nous avons apprécié les espaces terrasses et piscine – les très beaux salons totalement relookés- les endroits de différentes ambiances musicales – le restaurant Vatel sur 2 niveaux – Merci à l’ensemble de l’équipe de son acceuil – A bientôt certainement

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