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En 2023, Accor vise un bénéfice proche du milliard d’euros

Le groupe hôtelier s’est « radicalement transformé », selon son PDG Sébastien Bazin.

Accor a présenté sa feuille de route et ses objectifs ce matin, à la presse comme aux analystes financiers. Le groupe hôtelier, qui a retrouvé en 2022 le niveau d’activité de 2019, porte « des objectifs ambitieux » : un résultat d’exploitation (EBITDA) 2023 compris entre 920 et 960 millions d’euros, mais aussi un taux de croissance annuel moyen d’EBITDA 2023-2027 compris entre 9 et 12%. Sans oublier 3 milliards de retour aux actionnaires, en dividendes et rachats d’actions. Le RevPAR 2023 devrait augmenter de +15 à +20% cette année, par rapport à 2022.

Jean-Jacques Morin (directeur financier) et Sébastien Bazin, face aux analystes le 27 juin. © Linda Lainé

Deux pôles d’activités

Sébastien Bazin, PDG du groupe, a le sentiment du devoir accompli. « En 10 ans, Accor s’est radicalement transformé », explique-t-il. Avec deux grandes divisions : le pôle « Premium, Milieu de Gamme et Economie » d’un côté. Le pôle « Luxury et Lifestyle » de l’autre.

« Nous étions trop européens, nous étions trop sur l’économique et le mid-scale, nous avions trop d’engagements de capitaux. Nous avons eu Airbnb, Booking, Expedia. Je ne voulais pas qu’Accor sombre, par aveuglement. Je voulais donc aller chercher des zones géographiques de croissance, et des segments de croissance, moins vulnérables aux ruptures digitales. C’était ça toute la stratégie du groupe, pendant 10 ans. Maintenant, il faut l’accepter, la transformation est faite. Il faut moins bouger, tout en restant agile. »

Se positionner comme guide

D’ailleurs, depuis quatre ans, Accor a stoppé ses acquisitions, après une douzaine de rachats jusqu’en 2018. Et il est devenu « Asset Light », jusqu’au siège social qu’il a vendu. Sébastien Bazin n’envisage désormais que d’éventuelles « acquisitions tactiques ».

Que deviendra Accor dans 3 ans ?  A cette question, Sébastien a répondu en deux temps. « On aura préservé la densité et la place de leadership dans les marchés où nous sommes implantés. »

« J’adorerais qu’Accor, dans 10 ans, soit sorti davantage de l’univers de l’hospitalité », a-t-il ajouté. Et réponde ainsi à la question suivante : « Comment augmenter les services délivrés par le groupe Accor, pendant le séjour du client ? C’est l’aspect curateur, guide. » L’idée serait de se positionner comme un véritable guide à destination et un concierge tout à la fois.

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