Résidences de tourisme : un taux d’occupation de 66% pendant l’hiver
Les résidences de tourisme ont conservé une relative stabilité d’activité (-2%) par rapport à l’hiver dernier, qualifié de « très bon ».
Les résidences de tourisme ont « globalement [passé] un très bel hiver 2022-2023 », selon le Syndicat national des résidences de tourisme (SNRT). Dans le détail, le secteur enregistre un taux d’occupation de 66%, « comparable » à l’hiver précédent (68%). L’hiver 2021/2022 avait installé des marqueurs hauts, avec une forte reprise d’activité à la sortie de la crise sanitaire.
Selon le SNRT, le mois de janvier « a été exceptionnel » en montagne, grâce à un bon équilibre entre les différents calendriers de vacances européens. Les vacances d’hiver « ont commencé par une mauvaise semaine », rattrapée par les trois semaines suivantes. Les résidences classées 5* (86%) et 4* (69%) ont particulièrement attiré, confirmant ainsi le retour des clientèles étrangères.
Des difficultés liées aux grèves dans les résidences en ville
Sur le littoral, « les chiffres sont meilleurs que l’année dernière » sur toutes les périodes. Le taux d’occupation s’élève à 36%, soit 14% de plus que l’hiver précédent. Les destinations idéales pour les courts séjours, comme la Normandie, tirent leur épingle du jeu. Sur la côte méditerranéenne, au contraire, ce sont les séjours plus longs qui ont bien fonctionné ces dernières semaines.
Dans les villes, les difficultés liées aux grèves à répétition « s’estompent de semaine en semaine ». Mais l’hiver n’est donc pas pleinement satisfaisant, avec un taux d’occupation qui ne dépasse pas les 63%. Le printemps se présente cependant sous de meilleurs auspices puisque le taux d’occupation frôle 75% pour la semaine du 1er avril. Dans certaines villes comme Paris, Toulouse et Lyon, il dépasse même les 80%.
Enfin, les résidences à la campagne offrent une alternative au manque d’enneigement, et affichent un taux d’occupation de 50%.
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