Paris devrait retrouver en 2023 son niveau de fréquentation pré-covid
Les taux de fréquentation observés depuis le début de l’année permettent de dresser un premier bilan positif de l’année touristique à Paris.
Paris semble enfin digérer la crise sanitaire et ses conséquences sur l’activité touristique. Selon Paris je t’aime, l’office de tourisme (OT) de la capitale, le Grand Paris devrait accueillir « plus de 37 millions de touristes » en 2023. « Soit un chiffre quasiment équivalent à celui observé en 2019, dernière année de référence avant la crise sanitaire, avec 38,5 millions de visiteurs », estime Corinne Menegaux, la directrice de l’OT.
Sur les quatre premiers mois de l’année, le Grand Paris a accueilli 11,6 millions de touristes (+27,2% par rapport à 2022 mais -2,5% par rapport à 2019). Les Américains (13% des clientèles étrangères), les Britanniques (7%), les Allemands (5,8%), les Italiens (4,9%) et les Brésiliens (4,6%) ont été particulièrement présents. La clientèle asiatique, et notamment chinoise, fait par contre toujours défaut. « Nous constatons le retour de quelques touristes japonais et coréens, mais c’est anecdotique », concède Corinne Menegaux.
Les arrivées aériennes étrangères en retrait de 15,2% versus 2019
Sur cette première partie de l’année, les arrivées aériennes étrangères (2 909 461) progressent de 47,7% par rapport à 2022, mais demeurent en retrait de 15,2% par rapport à 2019. Le taux d’occupation moyen des hôtels du Grand Paris s’établit à 70,6%, soit -1,8% par rapport à 2019.
Le tourisme d’affaires, « qui représente la moitié de l’activité touristique parisienne », a retrouvé des couleurs, rappelle Corinne Menegaux. Ses retombées économiques, sur la période, sont estimées à 1,23 milliard d’euros (contre 724 millions d’euros en 2021 et 1,47 milliard en 2019).
L’été à venir se présente également sous de bons auspices puisque l’OT anticipe l’arrivée de 1 237 294 arrivées étrangères par voie aérienne. Soit une progression de 27,6% par rapport à 2022, et une baisse de 6,1% par rapport à 2019.
« Ce qu’il est intéressant d’observer, c’est que ce sont des profils de clientèles comparables à ceux que l’on accueillait avant la crise sanitaire qui reviennent à Paris », conclut Corinne Menegaux. Hormis la précieuse clientèle asiatique, bien sûr.
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