NAO : les EDV et le Seto signent avec les syndicats pour une revalorisation salariale
Les EDV et le Seto ont conclu un accord de branche avec les syndicats pour une revalorisation « significative » des salaires minimum.
Les Entreprises du Voyage (EDV) et le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto) ont conclu un « accord de branche » avec les syndicats SNEPAT-FO, CFTC et CFE-CGC pour une « revalorisation significative des salaires minimums et fixant un cadre sécurisé sur 24 mois », annonce ce lundi un communiqué.
Cet accord, « fruit de quatre mois de négociations intenses avec les partenaires sociaux, marque un signal fort pour la profession » et offre une « réponse responsable aux enjeux économiques actuels », estiment les deux syndicats patronaux. Il reflète également « la dynamique initiée et l’engagement à rendre les métiers du voyage plus attractifs », notamment depuis la sortie de la crise sanitaire.
« Il devenait impératif de procéder à une révision salariale »
En fixant un cadre de revalorisation garantie jusqu’en 2025, cet accord permet aux entreprises de « planifier leur politique salariale sur le moyen terme, apportant ainsi une dynamique positive à l’ensemble du secteur », selon les EDV et le Seto. « Il devenait impératif de procéder à une révision salariale, notamment en raison de la stagnation des salaires des employés techniques et agents de maîtrise depuis 2019 », justifie Valérie Boned, la présidente des EDV.
Pour René-Marc Chikli, le président du Seto, « l’évolution des salaire minimum conventionnel de groupe (SMCG) plus lente que la croissance du SMIC, a créé des disparités importantes, certains groupes se retrouvant durablement en dessous du SMIC suite à des négociations infructueuses dans le passé ».
« Un rattrapage était non seulement nécessaire mais également essentiel pour redonner de l’attractivité à la branche. L’accord biennal conclu rétroactivement au 1er janvier 2024 constitue un signal fort et une avancée significative pour le secteur. Il intègre également une modification de la convention collective puisque à partir du 1er janvier 2025 il ne sera plus possible de stagner au groupe A », explique Morgan Butty, le président de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI).
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