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L’édito de Dominique Gobert : pour qui sonnera le glas ?

Une dernière réflexion avant de profiter, enfin, des congés estivaux, après cette année particulièrement chargée. Une réflexion que j’invite nos lecteurs à poursuivre, car elle concerne pleinement la vie du secteur du tourisme.

Déjà affectée systématiquement à chaque crise, la profession mérite un véritable représentant institutionnel. C’est sans doute en partie pour cette raison que le Syndicat des agents de voyages, ex-Snav, devenu Entreprises du Voyage (EdV), a été créé. Durant ces dernières années, il faut bien reconnaître qu’il aura été très souvent à la manœuvre…

Avec succès souvent, quelques désillusions parfois, difficultés toujours. Mais opiniâtreté !

Sans vouloir jeter des fleurs à ce Florentin actuel président sortant du syndicat – le terme florentin, selon le Dico, « qualifie une action, une politique ou une personne de rusée, subtile ou raffinée », il aura mené la barque jusqu’au bout… et peut-être au-delà.

Dominique Gobert, éditorialiste (DR:JP Leclerq)

Le futur nouveau conseil d’administration vient d’être élu. Sans grande surprise, politiquement correct. On y remarque l’entrée de Laurent Abitbol, lequel, décidément, tient comme à son habitude à s’investir dans tous les domaines. Faut quand même avoir la santé, si je puis m’exprimer ainsi…

Également un peu étonné de l’élection d’un membre dont le passé professionnel a connu quelques incongruités étranges… Apparemment, malgré toutes ses défaillances, la profession est charitable.

Alors, me direz vous, quelles vont être les orientations de ce syndicat patronal dont la présidence devrait être votée en octobre prochain ?

Et qui sera élu (e) ?

Pour le moment, seuls deux candidats sont déclarés. Valérie Boned, actuelle secrétaire générale des EdV : brillante, compétente, et qui a largement « fait le job ». Bien sûr, les mauvaises langues auront eu un peu de mal à s’acclimater à sa candidature… Certains y voient même l’ombre, en coulisse, d’un fin politique. Allons, allons !

Le second candidat, après la renonciation de Jean-Pierre Lorente, c’est notre bon Valéry Muggeo, ancien président de la coopérative Selectour.

Il y croit, Valéry, c’est lui qui le dit d’ailleurs. Une figure politique du secteur me confiait, en aparté, « qu’il fallait bien qu’il y croit ». « C’est bien le seul », ajoutait mon interlocuteur, taquin. 

Serait-il un vrai président, ferme devant les dirigeants politiques, apte à négocier astucieusement tant avec les cabinets ministériels qu’avec les syndicats de salariés ou encore avec les grosses têtes de la Commission Européenne ?

C’est vous qui le direz…

On se revoit à la rentrée ?

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