L’édito de Dominique Gobert : EdV, l’avenir est en marche !

De l’avis général, tant du point de vue des exposants que de celui des visiteurs, « y’avait du monde ». Du beau monde, des échanges très constructifs… Et je crois même que de nombreuses « promesses » ont été échangées au cours de cette nouvelle édition du salon professionnel. Subsistent toujours quelques aigris, souvent ceux qui ne savent pas reconnaître que le monde a changé, que la profession a évolué et qui respirent la nostalgie. 

Bien évidemment, il me paraissait difficile de ne pas mentionner la nouvelle dimension que va prendre le syndicat patronal de cette profession, les Entreprises du Voyage (EdV) et sa nouvelle gouvernance.

Jean-Pierre Mas, qui aura présidé durant neuf ans « et cinq mois » (c’est son côté Monsieur Plus) quitte les « affaires », sans pour autant les occulter totalement. Damned, on n’a pas œuvré durant des décennies sans tout oublier et surtout ne pas garder un œil… Faut dire que Mas a toujours été mon « meilleur ennemi ». Interlocuteur de grande qualité, intellectuellement brillant, nous nous sommes affrontés durant longtemps. C’était souvent devenu un jeu, même lorsque, tellement énervé, il avait écrit dans un commentaire quasi historique qu’il fallait « tuer ce chien de Gobert ». Authentique. Mais maintenant, nous en rigolons très souvent. L’ancien président des EdV compte parmi ces hommes qui marquent un secteur et il va nous manquer. Bien que je doute de son total départ en retraite…

Il m’a tellement enfumé qu’il n’en est pas à une dernière boutade !

Qu’on le veuille ou non, malgré ces rumeurs nauséabondes dont j’ai eu l’occasion de parler récemment, il laisse non seulement un syndicat en ordre et surtout une nouvelle gouvernance dont j’ai toujours soutenu la candidature. Comme me le confiait récemment Nathalie Bueno, la nouvelle présidente des Femmes du Tourisme, homme ou femme, l’important c’est avant tout la compétence. Valérie Boned, la nouvelle présidente des EdV, que des aigris ont tenté de dénigrer, est non seulement compétente mais aussi totalement investie dans cette mission qui consiste à faire reconnaître le secteur du tourisme comme une économie à part entière.

Et, au passage, de faire tomber l’hégémonie dictatoriale de IATA, cette hydre qui menace encore et toujours l’ensemble des voyagistes et des distributeurs.

Christine Crispin, lors de l’assemblée générale du syndicat, sans doute un peu énervée par quelques rumeurs, a émis quelques doutes quant à la « transparence » de ces élections et au « parisianisme » de la gouvernance du syndicat

Personne n’a jamais empêché Christine Crispin de se présenter…

Mais trêve de supputations. Il ne faut jamais regarder dans le rétroviseur (c’est du Mas authentique à la conduite routière parfois limite). L’avenir est en marche.

Dame Boned, c’est à vous. Vous avez trois ans !