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EdV : pourquoi Valéry Muggeo est candidat à la présidence

Valéry Muggeo s’est déclaré candidat à la présidence des Entreprises du Voyage (EDV). Il nous explique pourquoi.

Vous êtes candidat à la présidence des Entreprises du Voyage (EdV). Quelles sont vos motivations ?

Valéry Muggeo : C’est la suite logique d’un long parcours. J’ai démarré ma carrière dans le tourisme en 1987, il y a près de quarante ans. Je suis passé par tous les métiers du tourisme, j’ai travaillé pour des marques prestigieuses comme Havas Voyages ou Club Med. Puis, j’ai créé ma boîte en 2007. C’est là que j’adhère à Afat, puis à Selectour, et que l’envie de m’impliquer arrive très vite. J’ai d’abord été délégué régional, puis en tant qu’administrateur. Ensuite, comme vous le savez, j’ai présidé la coopérative Selectour pendant quatre ans. Ça a été une très belle expérience. Désormais, je suis redevenu administrateur de Selectour. Je suis également membre de l’APST. J’ai d’autres fonctions à Grenoble, au sein de l’agence Grenoble Alpes Tourisme, je m’investis par ailleurs sur l’événementiel… Bref, c’est dans ma nature de m’impliquer. Et, surtout, j’aime jouer en équipe. Tout ça s’inscrit dans la continuité de mon travail.

La formation est donc l’un des autres sujets qui me tient à cœur.

Quelle serait la touche Muggeo à la tête des EDV ?

Valéry Muggeo : Les EdV doivent, entre autres, soutenir les agents de voyages. C’est très important pour moi, parce que j’ai travaillé en agences de voyages. J’ai une vision B2B comme B2C. Je suis issu des agences de voyages. D’ailleurs, j’ai encore des agences de voyages dans lesquelles je passe la plupart de mes week-ends. J’ai toujours ce besoin d’échanger avec mes agents, avec mes clients. Et je constate que le tourisme est en train de changer. Les attentes clients mais aussi celles des agents de voyages, sont différentes. Il y a beaucoup de choses à faire. Nous devons, par exemple, digitaliser la profession. Il faut trouver le bon équilibre entre le physique et le digital. Le client a besoin d’être en face de personnels compétents. La formation est donc l’un des autres sujets qui me tient à cœur. On doit redonner ses lettres de noblesse à ce métier. À l’APST, je vois beaucoup de jeunes rejoindre le secteur. Mais pas forcément dans les métiers traditionnels du tourisme. Il y a une vraie appétence pour la conciergerie par exemple. Nous devons aussi développer de nouveaux moyens de communiquer, partager les informations et les expériences, via des applications comme TikTok ou tested4you, que j’apprécie beaucoup.             

Vous voulez donc dépoussiérer le métier d’agent de voyages ?

Valéry Muggeo : C’est exactement ça. Nous avons besoin de donner envie aux gens de revenir vers nos métiers. Nous avons perdu beaucoup de collaborateurs pendant la pandémie. Et nous devons trouver les bons leviers. Il y a de nombreux sujets : la formation, comme je l’expliquais, mais aussi l’attractivité des métiers, la RSE… Il y a beaucoup à faire aussi sur les compétences, un sujet intimement lié à la formation. À ce titre, je suis très content que les éductours soient bientôt considérés comme des moments de formation. On en a tous faits, et on sait tous que ça n’est pas des vacances.             

C’est très bien, pour la santé du syndicat, qu’il y ait plusieurs candidats.

Vous êtes pour l’instant deux candidats, puisque Valérie Boned brigue aussi la présidence du syndicat.

Valéry Muggeo : C’est très bien, pour la santé du syndicat, qu’il y ait plusieurs candidats. Nous ne sommes pas du tout en confrontation avec Valérie. D’ailleurs, je veux lui tirer mon chapeau pour le formidable travail qu’elle a accompli pendant la crise sanitaire. Mais je pense qu’il est important, pour les EdV, qu’on soit dans un échange d’idées, qu’il y ait une pluralité. Ce métier me passionne, je suis amoureux des agences de voyages et surtout des agents de voyages. 

Est-ce vraiment votre candidature, et non celle poussée par Laurent Abitbol, président de Selectour, qui jouerait ainsi sa propre partition ?

Valéry Muggeo : Tout le monde me pose cette question. C’est vraiment ma décision de me présenter. J’en ai parlé avec Laurent, c’est tout à fait normal. Mais je le répète, c’est ma seule décision. C’était mon choix de me présenter par rapport aux motivations que j’ai évoquées.

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