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L’édito de Dominique Gobert : Air Austral, vive la crise !

137 millions ! C’est la somme que va mettre à disposition d’Air Austral l’Etat français, avec l’aval (enfin) de Bruxelles. Bonne nouvelle pour la compagnie…

Mais pas nécessairement une bonne nouvelle pour le contribuable. Entre Air France, Air Austral ou même Corsair, le transport aérien finit pas coûter assez cher Je dirais même que c’est un bel exemple d’euphémisme

D’autant que, sans vouloir la mort du petit cheval, la compagnie de l’Île de la Réunion n’a jamais vraiment gagné d’argent… Mais bon, on ne va pas chipoter pour quelques millions. Comme le dit Sam le Chien, « ça va, ça vient, c’est comme la queue du chien ».

Pourtant, cette fois, il va falloir être drastique sur la gestion. Bruxelles, dans son communiqué, indique «  le plan permet de garantir la viabilité sur le long terme de la compagnie, en évitant ainsi sa liquidation qui serait particulièrement dommageable pour la région ultrapériphérique et assistée qu’est La Réunion. (…) Le plan français « permet le retour à la viabilité de la compagnie sur le long terme et n’affecte que dans une faible mesure les échanges entre États membres de l’UE ».

Dominique Gobert, éditorialiste (DR:JP Leclerq)

Si, en ce qui concerne la concurrence, Bruxelles le dit, ça doit être vrai… Je me demande ce qu’en pense Marc Rochet, patron de French Bee/Air Caraïbes, lui qui depuis des décennies arrive à conserver une rentabilité sereine de ses compagnies ; lesquelles, ne l’oublions pas, opèrent sensiblement sur les mêmes zones… Un jour, faudra m’expliquer !

Pourtant, dans les « autorisations » accordées par Bruxelles figurent quelques restrictions qui paraissent pour le moins étonnantes. Ainsi, pour limiter les effets de la concurrence vis-à-vis des autres compagnies, notamment françaises, Air Austral devra limiter le nombre de sièges offerts ». De plus, la compagnie réunionnaise sera limitée dans le nombre de lignes à exploiter ».

En clair, vous avez le droit de voler sur un périmètre extrêmement encadré. Roooh ! C’était pas la peine de virer Malé.

Mais le plus étonnant, pour ne pas dire surprisant (oui, un mot nouveau), c’est cette petite phrase qui figure dans le communiqué bruxellois. Je cite : Air Austral se voit en outre interdire des « prises de participation dans d’autres entreprises », et devra ouvrir « des accords commerciaux aux compagnies aériennes qui en feraient la demande ».

Tiens donc…

Serait-ce à dire que, si jamais, on peut toujours rêver, Corsair par exemple, qui semblait tout à fait partante pour un « rapprochement » avec Air Austral, manifestait son désir d’élaborer une coopération commerciale (restons politiquement corrects) avec Air Austral, celle-ci devrait acquiescer ? Et si Air Caraïbes manifestait la même envie ?

Je n’ose pas inclure Air France dans toutes ces supputations issues d’un esprit taquin.

1 commentaire
  1. Bard dit

    Article inutile qui illustre le manque de connaissance de l auteur .
    Rien n est plus efficace que des billets gratuits pour moucher le fiel du grognon

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