L’édito de Dominique Gobert : l’adieu aux armes… et aux larmes

500 participants pour ce congrès un peu hors normes, après celui de la Rep Dom. Ambiance ? Retrouvailles entre amis, beaucoup, et sûrement autant d’ennemis. Mais qu’importe, puisque de toutes les manières, c’est la règle du jeu et que les coulisses ne sont pas faites pour les chiens !

C’est cette crapule de Izenic (terme affectueux de ma part, FX, j‘aurais pu écrire enfoiré mais je m’y refuse), maître de cérémonies de la manifestation, qui lance le débat d’ouverture, durant lequel mon Basque Bondissant favori, président de Corsair, amortira une fois de plus, ses chères études en énarquie tout en répondant aux rumeurs sur la conception d’une « supercompagnie de l’outre-mer » dont aucun des protagonistes ne semble vouloir. Mais, sait-on jamais, du côté d’Air France par exemple, « Ben Smith a mon numéro et je réponds toujours » … On ne saura jamais la réponse ou plus tard.

Une chose est certaine, de la part des autres intervenants « institutionnels », c’est que l’entente, la solidarité, la transparence est indéniable. Ça doit perdurer et la voie est ouverte, même si le patron du Seto aura une remarque fort judicieuse envers ces adhérents qui affichent de confortables chiffres d’affaires, ne paient pas (trop vite) leurs cotisations mais s’empressent de bénéficier des travaux menés par leur syndicat patronal. Inutile de dire que je connais les noms et que cela n’a rien d’étonnant…

Tiens, juste au passage, j’ai lu de la part d’un blogueur improbable, sans doute mortifié de na pas avoir été convié à ce rassemblement de la profession, que c’était et je cite, « le congrès de la honte ». Je tiens à dire à ce personnage qu’il aille se faire voir, ce qu’il aura sans doute plaisir à accomplir.

Sous l’ovation de la foule, président Mas nous a fait du Grand Mas. Et, malgré son sens de l’enfumage vis-à-vis de certaines relations privilégiées, il a été une fois de plus étonnant, pour ne pas dire brillant. J’en vois dans la salle qui sourient.

Contrairement à Sleepy Joe, le Mas est vif. Le décret de Clément Beaune interdisant les vols courts vis-à-vis du train ? « Quand on n’a pas de courage, on prend un bâton et l’on tape ». « Tout ceci ne sert à rien, c’est inefficace mais ça peut satisfaire l’opinion publique. Laquelle a, depuis longtemps fait son choix ». Quant aux taxes, c’est non seulement inefficace mais totalement absurde.

Iata ? On discute mais dans un climat un peu plus serein, sans toutefois envisager une rupture définitive.

Quant au volet social du syndicat, cet homme ne comprend pas la position des représentants des salariés : « nous sommes et avons fait des propositions particulièrement dynamiques, avantageuses et nous nous heurtons à des syndicats qui pensent et agissent avec un esprit qui date du siècle dernier. Dommage, car nous ne renouvellerons pas notre proposition ».

Dommage, car effectivement, dans le cadre d’un nouvel accord, il n’était pas question de toucher aux régimes d’ancienneté.

La conclusion, de la part de cet homme, me fera bien sourire. Car, une fois de plus il s’en sort par une de ses bottes enfumeuses dont il a le redoutable secret. Qui soutiendrait-il aux élections présidentielles des EdV ?

Ben, on va attendre…Godot !