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La justice demande une expertise sur l’état de santé des orques du Marineland

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonné une expertise sur l’état de santé et les conditions de vie des orques du Marineland d’Antibes, à la demande de l’association OneVoice.

Le Marineland d’Antibes est une nouvelle fois pointé du doigt. En effet, à la demande l’association OneVoice, la cour d’appel d’Aix-en-Provence vient d’ordonner une expertise sur l’état de santé et les conditions de vie des orques du parc. La demande porte précisément sur l’état clinique de Moana et Inouk, deux des quatre orques du zoo, et sur la qualité de leur eau et de leurs installations.

En juin 2022, elle avait été rejetée en première instance, le juge ayant estimé que les soins nécessaires étaient apportés aux cétacés. OneVoice, qui a déposé plusieurs plaintes depuis 2019 contre le delphinarium pour mauvais traitements des orques, a présenté en appel des images des orques et des comptes-rendus d’experts les ayant observées depuis le bord du bassin. Ces experts mandatés par OneVoice ont relevé des comportements répétitifs et stéréotypés pour les quatre orques, des lésions sous-dermiques pour Moana (11 ans), des dents usées à l’extrême pour Inouk (23 ans).

750 000 visiteurs par an

Dans un communiqué, le Marineland prend acte de la décision en appel et s’est engagé à collaborer avec les services de l’Etat et l’expert nommé par la justice pour « prouver son professionnalisme et son
engagement vis-à-vis des animaux dont il a la responsabilité ». « Cette expertise neutre devra permettre de présenter enfin des faits précis, objectifs et vérifiables et non pas basés sur des rapports établis par des militants anti-captivité n’ayant jamais examiné les animaux », se défend le zoo.

Ouvert en 1970, le parc Marineland d’Antibes indique accueillir 750 000 visiteurs par an en année normale. Il se prépare cependant à l’entrée en application de la loi contre la maltraitance animale, qui interdira, à partir de décembre 2026, les spectacles de cétacés et, sauf dérogation, le maintien
des orques et dauphins en captivité dans le parc.

Des dérogations que les deux derniers parcs de loisirs abritant un delphinarium, Planète Sauvage et Marineland, cherchent déjà à obtenir, sous couvert de projets scientifiques liés aux mammifères marins. Les quatre orques de Marineland sont les derniers à vivre dans un delphinarium en France. Le Parc Astérix, lui, a fermé son delphinarium en 2021 et remplacé son spectacle de dauphins par un spectacle de plongeons. 

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