Bien renégocier un prêt

Mon avis…

Par Maël Bernier, porte-parole d’Empruntis.com.

contact : refinancement@empruntis.com

Renégocier un prêt (immobilier par exemple) n’a de sens que s’il existe un point de différence entre le taux ancien et le taux actuel (4,2% en moyenne aujourd’hui sur 20 ans). Et que l’on se trouve, de plus, dans le premier tiers de la période de remboursement ; quand c’est encore la banque (les intérêts) que l’on paye. Ce point de différence couvrira les frais engendrés par le nouveau prêt ainsi que le remboursement des frais anticipés. En négociant bien, on peut ainsi gagner plusieurs dizaines de milliers d’euros ! Surtout si le prêt a été contracté au plus haut, fin 2008 (à 5,4%), auquel cas on gagnera à la fois sur la somme à rembourser et sur la durée. Reste alors à trouver la banque qui vous fera les meilleures conditions. Rarement la vôtre puisque celle-ci s’est également engagée au plus haut et fera, au mieux, un effort de 0,3 point. Il est donc souvent préférable de chercher ailleurs.

On peut aussi rembourser des prêts à la consommation et vouloir regrouper tous ses crédits en un seul pour supporter des échéances moins élevées, respirer, voire dégager un peu de trésorerie. Attention cependant à ne pas tomber dans la spirale infernale du rachat de crédit par un autre, etc. Depuis mars dernier, heureusement, la loi Lagarde oblige les organismes de crédits à vous proposer crédit renouvelable ou prêt personnel (à 7% en général). Ne jamais choisir le premier, véritable doigt dans l’engrenage et soldez tous ses crédits révolving (15%). Ne pas oublier que le crédit à la consommation est juste déclaratif ; on peut en souscrire 5 dans la même journée sans que personne ne nous crie « casse-cou » ! Hors, un commerce ne doit jamais dépasser un taux d’endettement supérieur à 40% de ses bénéfices.

Le gain moyen actuel sur les prêts immobiliers renégociés… 25.000 E.

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