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Accessibilité : 300 M€ pour accompagner les commerces, hôtels et restaurants pour leurs travaux

Cafés, hôtels, restaurants et commerces de proximité pourront solliciter ces subventions pouvant s’élever jusqu’à 20000 euros.

Le gouvernement veut favoriser la mise en accessibilité des établissements et commerces de proximité. Sur 800 000 établissements recevant du public de catégorie 5 (hôtels, cafés, restaurants, commerces…), « 560000 ne sont pas accessibles », chiffre Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises. Avant de rappeler qu’un « français sur six est en situation de handicap ».

L’enjeu est crucial puisqu’il s’agit d’améliorer le quotidien de millions de Français. Ce jeudi, le gouvernement lance le « fonds d’accessibilité à destination des établissements de proximité ». Un fonds doté de 300 millions d’euros sur cinq ans et qui devra « accompagner les commerçants » dans la mise en œuvre de « travaux de mise en accessibilité ».

Jusqu’à 20 000 euros de subvention

L’Etat prendra en charge 50% du coût des travaux, dans la limite de 20 000 euros, avec une priorité aux établissements des villes accueillant des épreuves olympiques, mais toutes les PME/TPE (petites et moyennes entreprises/très petites entreprises) relevant de la catégorie concernée peuvent demander la subvention.

Il leur suffira de déposer un dossier sur le site de l’Agence des services et de paiement (ASP), puis une fois le devis réalisé, 30% de l’aide de l’Etat leur sera versée pour « enclencher les travaux ». Ils recevront le reste une fois qu’ils les auront terminés. Pour ceux qui sont moins à l’aise avec les outils numériques, Olivia Grégoire promet une procédure « très simplifiée » et une aide d’accompagnement pouvant aller jusqu’à 500 euros.

« Il y a aussi des handicaps qui ne se voient pas »

Si certains commerçants estiment avoir déjà fait des efforts en termes d’accessibilité, en disposant des portes automatiques ou en ayant installé un système de rampe à l’entrée par exemple, la ministre insiste sur le fait qu’« il y a aussi des handicaps qui ne se voient pas ». « La prise en charge concerne aussi les handicaps invisibles liées à la déficience visuelle ou auditive », illustre Olivia Grégoire, recommandant par exemple d’utiliser le braille pour les cartes de restaurants ou les étiquettes en magasins.

Ce dispositif fait partie du fonds de 1,5 milliard d’euros annoncé au printemps par le président de la République pour permettre de rendre plus accessibles les lieux publics.

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