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Paris : le taux d’occupation hôtelier frôle les 83% en octobre

La Coupe du monde de rugby favorise le tourisme international et permet aux hôteliers parisiens de soigner leur taux d’occupation.

Dans son baromètre mensuel du tourisme parisien, Paris je t’aime, l’office de tourisme de la capitale, relève l’impact de la Coupe du monde de rugby sur la fréquentation touristique. « Si la fréquentation touristique nationale dans Paris intra-muros est comparable à celle de 2022, une hausse est enregistrée pour les touristes internationaux (+15,6 %) », indique un communiqué. Les croissances sont notables « sur les marchés dont l’équipe est en compétition, avec des pics significatifs les jours de match ».

Le taux d’occupation des hôtels parisiens les jours de match atteint même 82,9%. Soit un léger recul de -2,2% par rapport à 2022, et -3,6% par rapport à 2019. D’autres villes hôtes de la compétition bénéficient des visites venues de l’étranger avec des taux d’occupation en hausse à Saint-Etienne (66,3%), Nice (88,2%) ou encore Nantes (78,8%). La suite de la saison automnale se présente toutefois de façon plus incertaine.

Les réservations en provenance du Moyen-Orient en baisse notable

En effet, le contexte géopolitique international tendu et ses impacts en France, et notamment les évacuations d’aéroports et de monuments suite à des alertes à la bombe, pourrait impacter la destination francilienne. « Les recherches Google sur ce thème en lien avec Paris ont certes progressé ces derniers jours », reconnaît Paris je t’aime, pour qui cela ne suffira pas pour « compromettre durablement l’attractivité ».

Les réservations pour novembre en provenance du Moyen-Orient ont tout de même reculé de 49% par rapport à 2022, et de 68% par rapport à 2019. Les arrivées aériennes internationales pour la fin d’année devraient néanmoins « s’inscrire dans la continuité des tendances observées depuis le printemps, avec une croissance essentiellement portée par les marchés traditionnels d’Europe et d’Amérique du Nord », analyse l’OT. A date, elles devraient croître de 23,2% pour atteindre « un niveau comparable à celui de 2019 ».

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