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France Tourisme Tech : ces 15 start-up que le gouvernement soutient

Mardi 24 octobre, Olivia Grégoire, ministre déléguée au Tourisme, présentera la première promotion du programme France Tourisme Tech.

L’exécutif français veut aider les jeunes pousses à décoller dans le tourisme. D’où un nouveau programme d’accompagnement baptisé France Tourisme Tech. 15 jeunes pousses composent la promotion 2023-2024, officiellement lancée mardi à la Station F. Et ce, en présence d’Olivia Grégoire, ministre déléguée au Tourisme. 

Qui sont ces 15 premières recrues (sur 150 candidatures reçues) ? 

  1. Alltheway, spécialiste du check-in/out de bagages en ville
  2. La plateforme de réservation de campings Ctoutvert
  3. Le calculateur d’empreinte carbone Clorofil
  4. L’Airbnb des bateaux Click and Boat
  5. Le comparateur de locations saisonnières CozyCozy
  6. La plateforme d’hébergements durables GreenGo
  7. Le service de conciergerie pour meublés Hostnfly
  8. Le spécialiste des économies d’eau dans l’hôtellerie Luniwave
  9. L’agence spécialisée dans les séjours adaptés Mobee Travel
  10. L’entreprise de la Green Tech Murmuration
  11. Le spécialiste de la consigne à bagages Nannybag
  12. Le facilitateur de la technologie LiDar Outsight
  13. La plateforme multimodale Tictactrip
  14. Le spécialiste des cartes interactives Wemap
  15. Wintics, l’éditeur d’un logiciel d’analyse de flux vidéos

Accompagner

« Dans les start-up du tourisme, il y a un réel besoin d’accompagner la transformation numérique et écologique », a expliqué le cabinet de la ministre lors d’un point presse lundi.

Piloté par la Direction générale des entreprises (DGE), France Tourisme Tech a vocation à structurer l’écosystème dans lequel les jeune pousses évoluent. Et ce, en jetant des ponts entre elles ainsi qu’avec les grands groupes industriels et les investisseurs. Visites, des sessions de travail, tournée en France, accompagnement à l’international composent le dispositif.

« Les start-up du tourisme ne représentent aujourd’hui que 3% des start-up françaises, on doit pouvoir faire mieux », avait récemment indiqué Olivia Grégoire. Qui plus est, leurs levées de fonds sont trois fois moins importantes que la moyenne des jeunes pousses en France*. Le secteur au sens large compte d’ailleurs une seule licorne française, Blablacar. Enfin, d’Evaneos à Campings.com, les start-up françaises demeurent encore méconnues des touristes français et étrangers.

Faire émerger des champions

« Et donc, il nous faudra à la fois plus de start-up, plus de levées, et plus de sous dans les levées, avait ajouté la ministre. Il relève de ma mission de les encourager et de les soutenir. »

C’est l’objet même de France Tourisme Tech, qui compte 17 partenaires susceptibles d’intégrer les innovations des jeunes entreprises. Parmi ces partenaires : Aéroports de Paris, Air France, Pierre & Vacances, l’OTCP/Paris Je t’aime, Atout France, Bpifrance, France Tourisme Lab…

« Les Jeux olympiques et paralympiques à Paris doivent être un terrain d’expérimentation et une vitrine des start-up françaises », explique l’entourage de la ministre. Pendant la crise du Covid-19, les grands groupes ont stoppé nombre de POC et réduit leur budget innovation à leur portion congrue.

Quelle différence avec France Tourisme Lab ?

France Tourisme Tech se veut, à l’échelon national, complémentaire d’un dispositif déjà bien rodé au niveau régional : France Tourisme Lab. Ce réseau d’incubateurs et d’accélérateurs touristiques, incluant Paris & Co et l’Open tourisme Lab, a été lancé par la DGE en 2016. Mais plusieurs de ses structures d’accompagnement ont perdu des partenaires et des moyens financiers par rapport à la période pré-Covid.

« France Tourisme Lab aide les entreprises à un stade plutôt embryonnaire, souligne le cabinet d’Olivia Grégoire. France Tourisme Tech, lui, accompagne les plus matures, qui ont déjà effectué des levées de fonds. »

Une étude menée par la DGE dénombre 532 start-up dans le « tourisme tech » ayant effectué au moins une levée de fonds en France. Le gouvernement note un ralentissement des créations d’entreprises dans le secteur depuis 2018 : 32 maximum par an, contre une cinquantaine dans les années 2000. 

*15 M€ en moyenne de levées de fonds pour une start-up du secteur. 

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