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Malgré des résultats positifs, les aéroports européens veulent augmenter leurs prix

La situation des aéroports reste incertaine avec l’augmentation des coûts et des investissements nécessaires pour une aviation plus propre.

Les aéroports européens ont réalisé l’an dernier un bénéfice net de 6,4 milliards d’euros a indiqué le Airports Council Internationa (ACI)l, la principale organisation professionnelle fédérant les sociétés aéroportuaires mondiales. Et ce malgré la perte de plus de 20 milliards d’euros pendant la pandémie. ACI a déclaré que le résultat avait été atteint malgré un nombre de passagers toujours inférieur de 21% aux niveaux de 2019.

S’adressant au congrès de l’ACI à Barcelone, le directeur général Olivier Jankovec a déclaré que la rentabilité et la baisse des investissements avaient permis aux aéroports de renouer avec les bénéfices.

Cependant, il a averti que le fardeau de la dette du secteur avait grimpé de 47 milliards d’euros au-dessus des niveaux d’avant la pandémie. Ajoutant : « Malgré le fait que le prix du transport aérien pour les consommateurs ait explosé, les frais payés par les compagnies aériennes pour l’utilisation des installations aéroportuaires ont tendance à rester en dessous de la couverture des coûts. »

Les aéroports veulent augmenter leur redevance

« Alors que les tarifs aériens facturés par les compagnies aériennes ont augmenté de 32% par rapport aux prix d’avant la pandémie, les redevances aéroportuaires n’ont augmenté que de 7%, ce qui signifie qu’elles ont en fait diminué en termes réels. »

Olivier Jankovec a affirmé que la situation n’était « donc pas durable. Ce qui est en jeu ici, c’est la capacité des aéroports à investir dans leur décarbonation, leur résilience, leur digitalisation et leur capacité là où c’est nécessaire. » En ce qui concerne 2023 et les deux prochaines années, les aéroports européens ont déjà réduit les investissements prévus de 34,6 milliards d’euros à 18,4 milliards d’euros. La crise des investissements n’est pas pour demain, c’est déjà une réalité.

Il a déclaré que la seule « voie logique à suivre » était l’adhésion au principe de « l’utilisateur payeur. Les régulateurs et les gouvernements doivent accepter le fait que les pressions sur les coûts et les besoins d’investissement nécessitent un ajustement à la hausse des redevances aéroportuaires », a-t-il conclu.

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