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L’édito de Dominique Gobert : réflexions oniriques…

Deux concepts, deux équipes, un succès. Après tout, quand c’est bon, il faut aussi le dire. D’autant que, même si la reprise semble au rendez-vous, rien n’est encore gagné…

En revanche quand la qualité est là, quel que soit le concept, on constate qu’il y a de la place pour tout le monde. A condition toutefois de gérer non seulement honnêtement, mais également avec rigueur et constance.

Coup sur coup, deux tour-opérateurs viennent de publier leurs résultats. Ils sont bons, comme on peut en juger et pourtant, ces deux voyagistes sont à l’opposé l’un de l’autre. Comme quoi, nul ne dispose du savoir absolu.

D’un côté Voyageurs du Monde. Tourné, non pas forcément vers le luxe, encore que ses produits s’adressent plutôt à une clientèle « aisée », pour qui l’inflation n’empêche surtout pas de dormir. Des voyages la plupart du temps sur mesure et surtout, comme le dit le président de Voyageurs, « du beau ». Une production axée sur plusieurs « thèmes » qui reste entièrement réglée par le voyagiste. Pas d’intermédiaire, donc pas de distributeur externe : des conseillers en ligne et plusieurs points de vente.

Et une équipe unie, impliquée totalement dans la marche de l’entreprise. Parce que le management, comme la gestion, ça ne s’improvise pas.

Dominique Gobert, éditorialiste (JP Leclerq)

Et ça marche.

De l’autre côté, un autre concept, je dirais presque à l’opposé de Voyageurs du Monde, les « clubs », un produit largement prisé des voyageurs. Boomerang, pour ne pas le citer, qui surnomme ses Kappa Clubs, les « clubs de voyageurs ».

Et là aussi, une équipe quasi plus que soudée, tournée elle aussi vers « le beau », même s’il est totalement différent et surtout de grande qualité. Mais pas forcément à des tarifs délirants. Avec, comme chez son confrère, la recherche et l’envie de faire découvrir à ses clients d’autres mondes.

Lui a choisi de faire confiance aux agences de voyages…

Et ça marche aussi !

Conclusion, parce qu’il faut bien. Il n’existe pas de dogmes, juste de bons éléments.

En fait, une bonne entreprise, qu’on le veuille ou non, est le reflet de son patron, sans connotation capitalistique.

Chaque fois que j’ai rencontré un dirigeant, femme ou homme, la réussite de l’entreprise tenait avant tout à l’humanité qu’ils dégagent. Car, ça c’est prouvé, l’aspect financier n’est pas la seule valeur d’une entreprise de tourisme.

J’ai cité ces deux-là, pardon pour les autres qui adoptent les mêmes pratiques.

C’est respecter le client, ce qui, hélas, n’est pas le cas partout. Spirit Evasion est un exemple parmi d’autres que l’on aimerait éradiquer une bonne fois pour toutes !

Mais il est bon de rêver parfois.

2 commentaires
  1. Anonyme dit

    bonjour Dominique

    Vous exprimer une haine féroce à l’égard des créateurs d’Evasion Spirit : Que vous ont-ils fait ? Vous exprimiez bien moins de ressentiments vis à vis de Thomas Cook. Ils ont déposé le bilan…..et ils ont essayé, il est vrai avec de la cavalerie (une vraie Fantasia), de sauver l’entreprise.

    1. Dominique Gobert dit

      Cher Anonyme,
      Il n’y a jamais de haine dans mes propos. Souvent de l’indignation, de la colère face à certains peu scrupukeux. Dans le cas qui nous occupe, il se trouve que je connais le protagoniste depuis longtemps et que je connais ses pratiques…
      Quant à Thomas Cook, il ne me semble jamais avoir été tendre avec eux!

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