La Vallée de la gastronomie, une démarche slow tourisme qui traverse la moitié de la France
Terroir, humain ou encore expérience : la Vallée de la Gastronomie surfe sur les tendances actuelles en proposant un « voyage gourmand » allant de la Bourgogne à la Méditerranée.
Sous l’impulsion des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, leurs organismes de tourisme, Provence Tourisme et Gard Tourisme, plus de 350 prestataires se sont réunis autour du projet, qui dispose de son propre site Internet, pour l’instant en Français seulement. Il s’agit notamment de restaurants, de domaines viticoles et d’artisans.
Des berges des vallées de la Saône et du Rhône jusqu’à la Méditerranée, la Vallée de la Gastronomie s’étend sur 620 kilomètres. Concrètement, 23 « expériences remarquables » sont proposées, pendant lesquelles les visiteurs partagent leur activité avec le professionnel qui les accueille.
Un outil qui devra aussi séduire les étrangers
Sont également en catalogue 315 « offres gourmandes », qui s’appuient sur des démarches locales existantes. Sont ainsi promues des visites de caves dans le Beaujolais, de rizières en Camargue, d’ateliers de moutarde à Dijon, de nougats à Montélimar… Ces expériences visent en premier lieu la clientèle française, contexte oblige. Mais la Vallée de la Gastronomie a vocation à s’ouvrir à tous les touristes, y compris ceux venant de l’étranger.
« La Vallée de la Gastronomie occupe une position assez unique dans le paysage touristique mondial, analyse Bertrand Réau, professeur du CNAM Chair Tourisme Voyage et Loisirs. Elle s’inscrit dans ce double mouvement de globalisation et de relocalisation touristique en appuyant une dynamisation des territoires par les patrimoines alimentaires dans toutes ses dimensions culturelles, sociales, économiques et environnementales. »
Une vallée empreinte de slow tourisme, donc, et qui sera un outil supplémentaire pour participer à la relance du tourisme local et international en France.
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