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Indemnisation : les dérives de Wizz Air épinglées par Que Choisir

Obtenir une indemnisation de Wizz Air est devenu si compliqué que la DGAC a dû convoquer la low cost hongroise. Sans effet pour l’instant…

Cette semaine, le média spécialisé dans la défense des consommateurs Que choisir a étrillé la low cost Wizz Air sur ses pratiques de dédommagements.

Même si ces dédommagements sont expressément encadrés par une loi européenne, les voyageurs doivent être prévenus. Wizz Air ne dédommage pas ou très (très) difficilement. Selon Que Choisir, le nombre de plaintes se multiplie. Et les spécialistes de la question font face à un mur. Wizz Air a tout simplement choisi de ne répondre à aucune des demandes. Que ce soit aux juristes du Centre européen des consommateurs France, mais même aussi à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Pourtant, plus de 200 dossiers sont en attente selon la DGAC, qui a déjà envoyé trois saisines à la compagnie hongroise. Cité par Que choisir, la DGAC indique qu’un « rappel de la réglementation a été effectué et des engagements ont été pris par la compagnie. Force est de constater qu’ils n’ont pas été respectés ».

Les étranges réponses de Wizz Air 

L’année dernière la DGAC a reçu, pour 100 vols opérés par Wizz Air, 1,34 signalement de passagers mécontents. Au premier trimestre 2023, c’est même monté à 1,59. Si l’on prend Ryanair, une compagnie qui créée également beaucoup de mécontents, en 2022, le ratio est de (0,53). L’écart entre les deux est considérable.

Il faut dire que les réponses fournies par la compagnie aux passagers, que le média Que Choisir a pu consulter, sont lunaires. Voire indécentes. Jugez plutôt. Le 13 mai dernier, un vol Wizz Air est repoussé plusieurs fois avant d’être reporté au lendemain. Les voyageurs qui ont cherché à obtenir une indemnisation ont obtenu cette réponse : « Après avoir mené une enquête approfondie, nous confirmons que le vol a été retardé en raison de circonstances inattendues, indépendantes de notre volonté ». Mais quand il s’agit de savoir quelles sont ces circonstances, la compagnie répond : « Nous n’avons ce droit de délivrer des preuves confidentiels a ce qui concerne votre demande (sic) ». Un autre passager s’est même vu affirmer que le vol était bien parti à l’heure le 13 mai…

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