Echange de maisons : les tops et les flops des régions françaises
L’échange de maisons a le vent dans les voiles dans certaines régions françaises, mais pas toutes.
Leader mondial des échanges de maisons, HomeExchange enregistre, cet été, un bond de 37% des échanges de maisons en France. Une croissance qui « acte » le plébiscite pour ce mode d’hébergement plutôt que les locations saisonnières type Airbnb, selon la plateforme française.
« De plus en plus de Français décident de s’engager dans l’échange de maisons, sans contrepartie financière, plutôt que dans la location, synonyme de marchandisation de logements », explique Charles-Édouard Girard, cofondateur de HomeExchange.
La Bretagne en tête
Dans la lignée des années précédentes, les Français adeptes de l’échange de maisons sont principalement restés dans l’Hexagone (à 67%).
En termes de destinations, la Bretagne arrive en tête (148 000 nuitées), devant l’Auvergne Rhône-Alpes (146 500 nuitées). Dans le classement établi par HomeExchange, les deux régions gagnent une et deux places respectivement.
Suivent la Provence-Alpes-Côte d’Azur (133 400 nuitées) et l’Occitanie (128 500 nuitées), qui perdent deux et une place respectivement. Des tendances alignées avec le bilan régional de la destination France. Le sud affiche un bilan mitigé. Tous hébergements confondus, la fréquentation française a reculé de 6% pendant l’été 2023 versus 2022, d’après la région Provence Alpes-Côte d’Azur.
Avec 16 400 nuitées, Paris s’impose comme la première ville la plus réservée sur HomeExchange, devant Marseille (4 200 nuitées).
Près d’un million de nuitées
Au total, 130 550 personnes ont fait le choix d’un échange de maison ou d’appartement cet été en France, soit 30% de plus qu’en 2022, indique HomeExchange.
Au total, les consommateurs ont troqué leur logement 35 020 fois pendant la saison, aux quatre coins du pays. Une formule qui est aussi plébiscitée pour des raisons budgétaires, sur fond d’inflation.
Du 1er juillet au 31 août, 960 830 nuitées d’échanges ont eu lieu en France, soit une totalité de 35 000 séjours (+30%). Sur cette même période, près de 44 000 logements étaient disponibles à l’échange dans l’Hexagone.
A lire aussi :
