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Emissions de CO2 : l’échange de maisons émet 49% moins que l’hôtel ou le club de vacances (étude)

HomeExchange, leader mondial de l’échange de maison, a commandé une étude pour mieux comprendre l’empreinte carbone des voyages.

La plateforme a missionné OuiAct pour calculer l’empreinte carbone d’un séjour HomeExchange et de ses composantes : hébergement, transport, alimentation, activités, déchets.

Côté méthodologie, Ouiact, spécialiste des sujets climatiques, s’est appuyé sur les données de l’Ademe, celles de HomeExchange (10 000 répondants) et des scénarios de voyage. Sont pris en compte dans l’étude trois séjours-types – Paris-Rome, Toulouse-Bordeaux, Barcelone-Marseille -, avec des comparaisons à d’autres types d’hébergement.

Le transport, le point noir

« Sans surprise, le transport va représenter jusqu’à 67% des émissions de gaz à effet de serre », indique Charles-Edouard Girard. C’est le scénario du séjour incluant un vol de 2000km AR.

Au chapitre de l’hébergement, une nuit en échange de maisons émet 49% moins d’émissions qu’une nuit en hôtel/club de vacances, estime OuiAct.

Autre conclusion à retenir, plutôt surprenante : les activités représentent un poste d’émissions de CO2 (30% du total) plus important que l’alimentation. « Cela ne veut pas dire qu’il faut les supprimer, mais il y a des marges de progression », relève Charles-Edouard Girard. Et ce, en choisissant des activités peu carbonées.

« Si l’échange de maisons est l’un des moyens d’hébergement les moins émetteurs – juste après le camping en tente -, ce sont les choix des modes de transport et des activités que l’on pratique pendant le séjour qui ont un poids déterminant dans le bilan carbone des vacanciers”, conclut Charles Lévêque, président de OuiAct.

Réduire et embarquer la profession

L’étude d’impact étant réalisée, quelle est l’étape d’après ? HomeExchange compte réduire de 4% à 6% par an et par membre, les émissions de CO2, à l’horizon 2030. « Nous avons des zones d’amélioration. Nous aimerions aussi avoir un impact un plus large, en motivant les autres acteurs du tourisme à faire à leur tour une étude d’impact. »

Plus que l’absorption des émissions de CO2, Charles-Edouard Girard croit en la pédagogie vis-à-vis de ses membres. Et davantage en la méthode de la carotte que celle du bâton. « Dans notre système de points, nous envisageons de valoriser quand les gens partent moins loin, ou plus longtemps. » 

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