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Après son abandon, Canua Island continue de faire des vagues

Deux jours après l’abandon du projet, Canua Island continue de faire des remous… et de diviser. 

Alors que cette plage privée flottante devait jeter l’ancre au large de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy, le maire de la commune des Alpes-Maritimes, prend à son tour la parole, après que les fondateurs du projet aient décidé de jeter l’éponge, faute d’avoir obtenu les dernières autorisations nécessaires.

« Le gouvernement a préféré satisfaire les caprices politiques du président de la région Sud (Renaud Muselier, ndlr), soutien politique affiché de la majorité présidentielle en « jouant la montre » dans la délivrance de l’autorisation d’armement du navire », dénonce-t-il dans un communiqué. « Sous couvert d’arguments écologiques détournés et erronés, son président a sciemment décidé de sacrifier son propre projet et ses investissements pour des raisons strictement politiciennes, et ce dans le seul but de nuire à la ville de Mandelieu dont il estime, selon son propre aveu, que la population ne l’a pas « suffisamment soutenu » lors des dernières élections régionales. » Sébastien Leroy déplore également « le manque de clairvoyance de l’Etat sur cette innovation écologique 100% française qui laisse entrevoir ce que sera le yachting et la plaisance du 21e siècle ».

Des poursuites envisagées

Canua Island ferme avant d’avoir accueilli ses premiers clients. Une des options pour les fondateurs du projet pourrait être de vendre ou d’exploiter l’embarcation sous d’autres cieux. « A présent, si Canua est accueilli avec enthousiasme par un pays étranger, l’Etat pourra se vanter d’avoir développé l’attractivité, l’innovation et le tourisme d’une autre nation avec l’argent du contribuable français », lance-t-il.

Renaud Muselier s’est de son côté dit « très content », suite à l’annonce de l’arrêt du projet, ainsi que le rapporte BFM Nice. « Canua Island est une aberration écologique. Ce truc n’est ni un bateau, ni un restaurant, ni un hôtel. La Région s’oppose et s’opposera toujours à ce projet », avait-il notamment affirmé fin mai aux Rencontres du Yachting de la Région Paca.

Les fondateurs de Canua Island vont désormais devoir décider ce qu’il adviendra de l’embarcation, qui se trouve actuellement dans le port de la Seyne-sur-Mer. Les cent salariés qui avaient été recrutés pour l’ouverture vont être licenciés. Les fondateurs de Canua Island envisagent de poursuivre l’Etat pour obtenir réparation. « Ça prendra des années mais je ne lâcherai pas », assure Jean-Bernard Falco, le président de Canua Island.

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6 commentaires
  1. Al Bundy dit

    (sur leur site) Vivez une expérience unique…
    CANUA Island, sur la Côte d’Azur va vous surprendre.
    mon mail envoyé sur leur site:

    ( leur réponse , elle fait peur ) Vous n’avez rien compris et n’avez aucune information valable.
    Votre commentaire, on s’en fou en fait…

    Le 15 juin 2023 à 13:27, AL BUNDY bundy3@icloud.com a écrit :

    Heureux d’apprendre que votre projet ne va certainement pas ce réaliser, car il est évident qu’il faut laisser nos côtes magnifiques en Méditerranée dans leur état naturel.
    Votre projet est un scandale écologique, vous êtes marins mais vous vous n’êtes pas plongeur comme moi pour voir ce qui se passe dessous.
    Passez votre chemin et faites autre chose pour aider à sauver la mer plutôt que faire des conneries pareilles.
    Tout ça pour faire plaisir à 250 blaireaux > Bidochons > ou nouveaux riches, passez votre chemin

    vous êtes peut etre bon marin mais mauvais chef d’entreprise, ça arrive. 😃

  2. Bianchi dit

    Quid ?
    Tout simplement, il y a eu suffisamment de c…. de faites depuis des décennies sur la côte et ailleurs … – merci pour l’inventaire, …. – qui n’auraient jamais dû être, au moins dans cet excès, pour devoir en rajouter une supplémentaire dont l’objet est encore de faire du fric, rien d’autre, en attirant les gogos friqués 🤣🍾🥂💲
    Pour une fois que l’histoire marche dans la bonne direction.
    Qu’ils aillent dans un pays plus conciliant, il doit en exister, grand bien leur fasse

  3. Anonyme dit

    Laissez MANDELIEU tranquille !!! C’est un bijou ou il fait bon vivre allez faire vos expériences ailleurs Merci

  4. Christian dit

    Il me semble évident que monsieur Falco ne va pas baisser les bras. Ce qui lui est refusé à Cannes ,il le fera ailleurs ,toutes les considérations écologiques seront juste déplacées dans un pays voisin .
    Ce ne sera pas la première fois dans l’histoire de notre industrie ou notre commerce qu’un chef d’entreprise français se voit refuser son idée innovante et part la proposer ailleurs.

  5. Munier dit

    Et quid de la raison pure ? Comment adouber un projet 100% artificiel qui va drainer pléthore de fetards avec alcool , drogue et tutti quanti ?? Et pollution évidente malgré les promesses des exploitants … vous n’empêcherez pas les riches touristes de jeter leurs déchets par dessus bord comme pour les yachts des friqués mais à la puissance 1000!!!! Il y a mieux à faire pour la préservation de notre côté d’Azur et de la Méditerranée déjà en pollution maximale….
    Et peut être mieux à faire pour faciliter le vrai tourisme écolo ….
    Ceci est présenté comme une guerre politique et c’est évident, mais il y a derrière cette polémique un vrai débat sur la préservation de la nature et les valeurs du tourisme qui devrait se vouloir équitable …

  6. Claude MORIN MORIN dit

    CANUA ISLAND : le grain de sable qui cache une préservation de l’environnement à géométrie variable.
    A force d’utiliser la longue-vue du mauvais côté, on oublie d’observer la réalité.
    QUID des immenses parkings à bateaux qualifiés de « ports de plaisance » ?
    QUID des invraisemblables barges flottantes qualifiées de « bateaux de croisières ?
    QUID sur les emprises portuaires déjà existantes qui dénaturent l’espace côtier ?
    QUID du dérangeant tourisme de masse qualifié de « loisirs » ?
    QUID de l’impressionnant trafic routier lors les périodes de vacances au moment pendant que l’Etat exige des réductions sur les péages ?
    QUID, dans le monde, de toutes les initiatives touristiques qui dépassent l’entendement ?
    La liste d’innombrables interrogations concernant l’environnement et le tourisme serait bien longue …

    CANUA ISLAND : Un mauvais procès motivé par d’occultes raisons même si l’on peut s’interroger sur la façon d’occuper l’espace marin déjà bien encombré.
    Claude MORIN / Président TOURISME et STRATEGIE

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