J.-B. Falco (Canua Island) : « Sans réponse d’ici minuit, les lettres de licenciement partiront demain »
Toujours en attente des dernières autorisations administratives, indispensables pour ouvrir, Canua Island risque de fermer ses portes avant d’avoir accueilli ses premiers clients. Son sort sera scellé dans la journée.
Jean-Bernard Falco, le président de Canua Island, ne se fait plus guère d’espoir. Pris dans la tourmente depuis plusieurs semaines, ce projet d’île artificielle qui devait jeter l’ancre au large de Mandelieu-la-Napoule risque de fermer ses portes avant d’avoir pu accueillir ses premiers clients. Regroupant un bar-lounge, un restaurant, une piscine d’eau douce et une suite de 50 m² sur une plateforme de 1 750m² posée sur un trimaran, Canua Island était fin prêt pour recevoir quelque 350 touristes par jour. Le projet a depuis son lancement obtenu toutes les autorisations administratives, à l’exception du permis de navigation et d’armement, nécessaires pour débuter son exploitation. Et la situation est actuellement bloquée.
Pour l’heure, la plateforme flottante reste donc retenue au port de la Seyne-sur-Mer. Son sort sera scellé dans la journée. « Sans réponse d’ici ce soir minuit, toutes les lettres de licenciements partiront demain matin », lâche Jean-Bernard Falco, qui ne cache pas sa colère. Une centaine d’emplois directs est menacée. « C’est difficile de trouver des gens motivés. Maintenant, il va falloir expliquer à tous ces gens qu’ils vont devoir rester chez eux. » « Il n’y a aucune logique dans ce qui est en train de se passer, c’est ubuesque et inouï, martèle-t-il. Il s’agit uniquement d’un règlement de comptes politique. »
Depuis plusieurs semaines, les élus locaux s’affrontent sur le projet, dénoncé par ses opposants comme une aberration écologique et une concurrence déloyale. L’affaire a pris une tournure hautement politique.
« J’ai échangé ce week-end avec les entrepreneurs des différents réseaux auxquels j’appartiens et je peux vous dire que ce qui est en train de se passer est regardé de très près, lançait ce lundi matin Jean-Bernard Falco, après avoir passé le week-end à préparer le plan social avec ses avocats. Tout le monde regarde si nous sommes dans un Etat de droit, ou bien si c’est la jungle. Quand est un projet est conforme, vous ne pouvez pas réécrire l’histoire comme vous voulez ! »
« J’ai honte de mon pays »
Au cours du week-end, Marc Audineau, cofondateur et directeur général de Canua Island, a directement interpellé le président de la République dans une lettre également adressée à la presse. « Je vous adresse aujourd’hui un cri du cœur et un cri de colère : « Laissez les entrepreneurs travailler ! », écrit-il. « Il s’agit d’un navire à passagers, Canua, respectueux de l’environnement, 100% conforme à la règlementation maritime française. »
« Nous avons été encouragés depuis 7 ans par tous les services de l’Etat », poursuit-il. « Nous avons reçu le soutien de l’Etat, via la Banque Publique d’Investissement (BPI), qui est présente au capital de la société, aux côtés de nombreux entrepreneurs 100% français. La BPI a également apporté des garanties pour les prêts bancaires que nous avons souscrits auprès de 4 banques françaises pour cinq millions d’euros”, argumente-t-il. Au total, 16 millions d’euros ont été investis dans ce projet.
“Canua pollue bien moins que tous les autres navires à moteur de la Méditerranée, car ce bateau coche toutes les cases de la transition écologique et va même au-delà”, plaide Marc Audineau, évoquant entre autres arguments « l’utilisation de biocarburant » et un “impact limité sur l’écosystème marin.
« J’ai honte de mon pays et de ces élus qui m’ont soutenu hier, encouragé à investir, à entreprendre, poussé à vendre ma maison pour financer le projet, à mettre ma femme et mes trois enfants en danger… à embaucher cent salariés pour devoir les licencier demain… et qui aujourd’hui nous tournent le dos… et nous empêchent de lancer notre activité… » « Aujourd’hui alors que notre navire est prêt à être exploité, nous sommes bloqués car Monsieur le Secrétaire d’Etat à la Mer bloque la validation du Permis de Navigation et du Permis d’Armement, en « prenant le temps de l’instruction. »
Des poursuites envisagées
Que le chef de l’Etat s’empare lui-même du dossier reste désormais la seule et timide lueur d’espoir pour les fondateurs de Canua Island. Qui ne comptent pas en rester là si le projet doit être définitivement abandonné. Des poursuites judiciaires sont envisagées. « Ça prendra des années mais je ne lâcherai pas », assure Jean-Bernard Falco. Que deviendra la barge ? Pourrait-elle trouver preneur dans une autre destination ? Pour Jean-Bernard Falco, le sujet n’est pas là dans l’immédiat. « Ma préoccupation pour le moment, c’est que les salariés soient bien traités. Le reste, nous verrons après. »
quelle affreuse réponse à des entrepreneur qui tentent une nouvelle idée.
avec la montée des eaux cela deviendra une des solutions, hélas trop tard pour ces entrepreneur français.
C ’ est une aberration ce truc flottant à tous les points de vu ! !
Vous dites avoir investi 16 million et avoir emprunté 7 million
Qui a payé le reste ( le contribuable)
Pour une île polluante
Vous pensez surveiller tout le monde ?
Bouteille à la mer.
Mégots de cigarettes.
Papier
Nuisances sonores. Etcétéra
Du non sens à l’heure où nous prônons une Préservation de notre Méditerranée
Allez placer votre île à fric dans les pays du golf
Au Fidji
En Australie
Mais pas à Mandelieu
Une étude de marché aurait été judicieuse !!
Et pas mettre en avant que vous êtes un ancien champion qui a honte de la France .
Tu n’aimes pas la France quitte là en radeau de la méduse..
Dans ce cas,il ne fallait pas donner l’autorisation de construire cette ile avec l’aval des banques. Projet en route depuis 7 ans et a present viable pour fonctionner.
Qu’ils aillent vendre leurs discours et salades à Dubai, là où règnent le factice et les paquets de dollars
Quand les entrepreneurs rivalisent de ridicule, il faut savoir dire non à ceux qui veulent en prime coloniser nos bords de mer pour faire des plages flottantes pour riches.
Ca évitera à cette barge ridicule de finir aux explosifs ou encore projetée sur la côte lors d’une tempête.
Pomper du fric ne justifie pas tout.
ZÉRO CRÉDIBILITÉ Monsieur Muselier !!!!!
Bien heureux d’accueillir les grosses unités bien polluantes et s’opposer (en retournant sa veste) a un projet novateur qui va bien au delà des restrictions en vigueur niveau préservation des océans… seul navire (entre autre) a n utiliser que du bio carburant et une desalinisation de l eau utilisée à bord… un projet Francais, créateur de emplois…
Tout ça pour une guerre d’ego face au maire de Mandelieu………
La quintessence de la bassesse politique!
(Et je ne suis ni actionnaire ni n ai aucun intérêt dans ce projet… et certainement pas les moyens d en profiter un jour…)
CANUAISLAND devrait devenir LA référence des normes qui doivent être imposées aux pollueurs des mers!
https://youtu.be/xhUyFhsRjJo
L’idée est lumineuse sauf en France !
L’Italie étant une démocratie intelligente qui encourage les initiatives serait sûrement intéressée pour recevoir cette îlot au large d’une de ses plus belles plages de sable blond de l’Adriatique. Les fonds sableux sont peu profonds. La mer est calme très souvent sauf lorsque la Bora souffle ( une ou deux fois par été)
Les promoteurs pourront demander et obtenir une concession maritime.
Il suffit de réunir le maire, la douane, la finance, la région, le port local .
Ils ne demanderont aucune autre contrepartie qu’une redevance raisonnable.
Les meilleurs endroits sont Rimini Riccione, Carolina, Senigallia.
Là bas la vie est belle et la jeunesse saine et joyeuse.
La France est malade de son état profond
Bon courage
Encore jamais vu des LR tout faire pour faire plaisir à des huluberlus d’extrême goôôche 🤣 Si toutefois il n’y avait que des gens de gauche pour protéger la faune marine et empêcher des pollutions supplémentaires.
Revoyez vos arguments.
Je ne comprends pas cet acharnement contre eux ! En plus ils créent des emplois. L’idée est plutôt sympa et agréable. Et les paquebots polluants ne vous dérangent pas ?
On ne coupe pas le blé en herbe »tant que vous n’aviez pas reçu toutes les autorisations administratives et purgé tout les recours de droit des tiers,il fallait uniquement consigner vos fonds propres en séquestre en garantie à hauteur de votre projet et la banque partenaire aurait dû vous octroyer le financement sous conditions de levées de clauses suspensives…
Entreprendre ou mais pas n’importe comment et pas uniquement pour l’élite des riches
C’est à rien y comprendre pourquoi donnerait t’on un permis de naviguer à une barge qui sera ancrée au large et qui sera une verrue de plus dans le paysage? Bisness bisness
…Honte à vous! Toujours les mêmes méthodes pour imposer des projets nuisibles: chantage à l’emploi et paris.
Et que dire de ces pseudo restaurants de plage qui fleurissent comme des coquelicots en été. Ça fait du bruit, c’est moche et c’est parfois dangereux (Juan les Pins car situés bord de route et plage privée non surveillée).
Encore quelqu’un qui parle sans savoir… Quelle tristesse.
Vous avez raison tenez bon. J ai vécu situation similaire à plus petite échelle et je n ai rien lâché.
Et enfin j ai obtenue satisfaction.
La France n’aime pas les entrepreneurs audacieux.
Nous citoyens de la Côte d’Azur, nous avons rien demandé, cette barge flottante en plus d’être une aberration écologique est vilaine… Encore fait pour les touristes qui ont de l’argent…bref pour une. certaine caste sociale ultra riche!!!!.. Nous ne voulons pas de cette barge, qui n’a pas sa place ici .. On nous demande de faire hyper attention à l’eau, à tous les problèmes quotidiens environnementales !!! et là on veut nous imposer une supposée ile flottante qui va en plus faire de l’ombre aux restaurateurs du bord de mer de Mandelieu et de Cannes…. A bon entendeur salut !!!
Comment se fait-il qu’ils embauchent du personnel avant même d’avoir les autorisations de pouvoir exploiter??? et comment les banques leur prête de l’argent sans être sure qu’ils ont les autorisations pour exploiter??
Bien!…reprenons très sérieusement le problème auquel se voit confrontés des entrepreneurs qui ont l’air d’entreprendre avant la sûreté de l’entreprise…il manquerait juste un peu de sérieux pour le concept d’un beach club de luxe événementiel devant recevoir 400 personnes.
Pour les 100 emplois…nous embauchons sur le littoral…
Pour la honte de la France…quelle honte d’avoir…honte et…sans aucune honte vouloir tout de même implanter sa honte!!!
En attendant les autorisations méditez….
Commentaire écrit avec grande modération que ces messieurs ne semblent pas avoir!!!…
Comme d’habitude, nos hommes politiques retournent leur caquette, pour faire plaisir à une dizaine d hurluberlu d extrême gauche…..
Ça va être dur d investir dans ce pays
Vivement le grand ménage