L’édito de Dominique Gobert : l’au revoir aux mots
Pas très envie de l’écrire, cet édito. Parfois, il faut savoir s’estomper discrètement, s’effacer derrière le rideau qui, gentiment mais fermement, se referme sur une scène que j’aurai occupée durant de longues années…
Trop longues peut-être m’a-t-on dit.
Mais on ne va pas s’émouvoir, on ne va pas pleurer sur Jérusalem (je suis très fier de cet édito). On va juste envisager un nouvel avenir. Tel mon vieil adversaire, devenu un ami, Jean-Pierre Mas, « la retraite c’est comme l’éternité, surtout vers la fin. Et donc, je préfère la raccourcir » !
J’en ai connu des vies durant ces années, rencontré des personnages extraordinaires, attachants, vivants, gentils, escrocs, mauvais, sublimes. On m’a menacé, grave même, on m’a détesté, certains m’ont aussi apprécié…
J’aurai toujours en tête mes rencontres avec Jacques Maillot avec qui, mensuellement, nous refaisons le monde non seulement autour du secteur tourisme, mais surtout dans cet univers politique qui nous passionne encore.
Des amis, sans me vanter et je crois que dans le monde professionnel, nous n’en avons pas beaucoup, j’ai la chance d’en compter quelques-uns. Jean-Louis Baroux, Frédérick Despreaux et son épouse Sandrine, présidente de la plus petite multinationale mondiale, et mon indéfectible ami Rial, mon vieil écolo rigolo, lequel m’avait traité en public « d’imbécile ». Merci Jean-François : grâce à toi, j’étais sûr d’être sur la bonne voie et nous continuerons nos débats passionnés au marché de Mortagne-au-Perche.
Merci aussi à tous ces amis, vrais, qui, lorsque vous êtes au fond du trou, que le téléphone ne sonne plus, sans que vous demandiez quoi que ce soit, vous disent « t’inquiète pas, on est là ». Ils l’ont prouvé et c’est grâce à eux que je peux encore écrire ces quelques lignes. Ils ont préféré garder la discrétion, Ils se reconnaitront tous, y compris ceux qui opèrent au-delà de nos frontières et qui osent, simplement, m’appeler pour me souhaiter (à mon âge !) un bel anniversaire !
Il se trouve, que, dans ce secteur d’activité, j’ai encore des anges gardiens et ça fait chaud au cœur. Car les anges gardiens sont aussi bien cathos que protestants, juifs ou musulmans, ce qui, pour moi, a été une règle de vie.
Merci aussi à vous lecteurs inconditionnels, ma fidèle Doro-T toujours à l’affût du moindre de mes écrits, ces lecteurs que je rencontre au hasard des congrès et qui m’affublent d’un sourire rayonnant… Certains m’ont affublé du titre d’idole ! Caramba.
Merci à mes différents patrons, lesquels ont osé me faire confiance. Pierre Doulcet, mon vieux mentor qui me manque, Philippe qui m’a bien permis de voir qu’ailleurs on respectait les collaborateurs, Jean et Céline, avec qui j’ai passé de belles années avant que la famille ne trouve que je coutais un peu cher… Et puis Fred et Linda, toute la rédaction de l’Echo… Difficile au début, mais depuis que de chemin parcouru. J’espère avoir apporté une petite touche de fantaisie et d’humour à L’Echo… Il est vrai que j’ai toujours pensé que la presse « dite pro » se devait d’être avant tout une force d’information et de réflexion, pas seulement un organe à cirer les pompes. La presse pro est en danger…
Un clin d’œil à Jean-Baptiste Lemoyne, un des rares ministres que j’ai connus et avec qui nous avons tissé des liens d’amitié, un amical sourire à Olivia qui n’aura plus à m’envoyer des textos grogneurs et un immense merci à vous tous, mes lecteurs que j’ai tant aimés.
Ah, j’allais oublier : joyeux Noël !
Au revoir aux mots, et à bientôt, qui sait…
Enfin !
Cher Dominique, ne soyez pas triste. Les sphères de la franc-maçonnerie sont petites. Vous y retrouverez toujours vos amis d’APG.
Il est étonnant comme certains journalistes « accrochent » plus que d’autres : un ton, une analyse, un mot, et toujours la justesse et la perspicacité. Merci pour vos réflexions, qui pour moi, ont souvent été une ouverture vraie sur notre monde du tourisme tant décrié ces derniers temps ; réflexions affûtées et bien ciblées, qui interpellent toujours et rappellent l’intérêt commun d’une co-existence intelligente de tous les secteurs.
Dommage que vous nous laissiez sur notre soif de vous lire…mais, qui sait, peut être que la plume vous chatouillera encore, ponctuellement….
Tes lecteurs sont aussi des confrères, cher Dominique, et j’imagine mal une conférence de presse sans toi, un Forum du Seto sans tes questions. Je ne m’attendais pas à ton départ. Bel édito de fin, en tous cas. Le rideau rouge peut se refermer. Il y a encore une vie derrière, très bien aussi. Michel Blanchard.
Salut l’artiste ! Ah oui le boudin de Mortagne au Perche
Oh là là…Le temps passe…De plus en plus vite dans la vie…Cela prouve simplement que l’on vit avec intensité et sans s’ennuyer. Je vais regretter vos éditos. J’adorais les lire bien que n’étant plus dans le métier depuis 7 ans maintenant, mais dans l’Education Nationale. Je vous souhaite le meilleur.
Les editos Humanistes, vachards, réac que j’ai pu lire de votre plume ont un point commun, la qualité des mots et de cet assemblage que vous avez su en faire. Merci de nous avoir parfois réconforté, ou d’autres fois irrité mais surtout divertis. Merci Dominique et au plaisirs de vous lire encore.
Salut mon cher Dominique,
Très belle lettre bien tournée comme très souvent. Je garde que de très bons souvenirs lors de nos nombreux points d’échanges et ITV sur IFTM Top Resa. Cela a toujours été un plaisir d’échanger et de partager notre vision. A très bientôt dans le Perche je l’espère ! Amitiés. Thomas Desplanques
Émouvant touchant réel toutes vérités exprimées en de jolis mots. La réalité est tout lr contraire du rêve le milieu du tourisme est en contradiction avec ses propres valeurs la vie est ainsi faite. Soyez fier de vous et de ce que la vie vous a offerte et espérer mieux dans l’avenir vos écrits à travers votre plume vius fera de superbes surprises dans le monde des retraités en activité
Longues Vies mon Dom-Dom et que tes anges gardiens soient toujours avec toi. Tu es définitivement « incoxable »
Cher Dominique,
vous partez à la retraite et c’est comme si le monde du tourisme perdait un peu de son éclat, un peu de cette plume délicieusement piquante qui a su retenir mon attention tout au long de ces années.
En tant que lecteur assidu de vos éditos, vous avez su me captiver (et un peu mais aussi beaucoup énerver) en évoquant les nuances et les contradictions du monde du tourisme et j’ai été souvent impressionné par votre courage pour aborder certains sujets délicats auxquels l’industrie du tourisme fait face.
Votre passion pour votre métier a transformé chacun de vos éditos en bien plus qu’une simple lecture ; ils ont été une porte ouverte sur la compréhension plus profonde d’un secteur parfois très déconcertant.
Il reste cependant indéniable que votre carrière a été ponctuée de moments controversés (auxquels j’ai parfois participé) mais c’est précisément cette audace et cette volonté de défier le statu quo qui font de vous un bon journaliste.
Je souhaite sincèrement que vos éditos et votre capacité à susciter la réflexion laissera une empreinte dans le monde du voyage.
Merci pour ces années d’écriture façonnées par votre style si singulier et qui ont su tour à tour me faire réfléchir et pester devant mon café matinal.
Cher Dominique, vous nous manquerez ! Puissiez-vous profiter de votre retraite autant que nous avons profité de vos éditos. Et qui sait, peut-être que vos prochaines réflexions consisteront simplement à choisir entre la pêche à la ligne et la sieste à l’ombre d’un palmier. Vous l’avez bien mérité !
Altus Allister
So long Dumé… bonne continuation, et au plaisir de te revoir … en Corse ou ailleurs!
Mon cher Dominique, tu as raison la grande famille du tourisme hélas n’est qu’une vaste fumisterie, on le sait tous plus ou moins , on existe que par son statut social uniquement et les amitiés sont rares , mais tu le sais déjà . Je te souhaite une belle et douce retraite. Bien sincèrement, Jean Pierre lorente
Bonne continuation Dominique, vous allez nous manquer !
Salut l’artiste, je n’étais pas souvent d’accord avec vous mais vous aussi écrit de très belles pages et donc je vous respecte, bonne retraite ou bonnes vacances ou bonne poursuite de vos éditos tapageurs insolents et espiègles dans une autre vie mais en reste il encore beaucoup à convaincre d’embaucher votre plume avec tout ce qui va avec ?
Bravo pour vos editos
Un lecteur anonyme
Vous allez nous manquer !
Alors bon vent Dominique, que la mer soit belle et sereine .
Béatrice ( Star Clippers)
Bienvenue dans le monde d’après
Amitiés
Jm Roze