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L’édito de Dominique Gobert : quand on s’attend au pire, on n’est jamais déçu !

Y aura-t-il des grèves dans le trafic aérien cet été ? La question est posée et inquiète l’ensemble des professionnels. Les compagnies aériennes également, qui commencent à en avoir ras la casquette.

En cause et comme d’habitude, nos bons vieux contrôleurs français, qui perturbent non seulement le trafic national mais surtout le trafic européen. Mais apparemment, Bruxelles et ses commissaires s’en cogne comme sa première directive.

Ce qui n’empêche pas, une fois de plus, l’association Airlines for Europe (A4E), qui regroupe la plupart des compagnies aériennes basées en Europe, de lancer un cri d’alarme envers la Commission européenne. Parce que, face à tant d’atonie de la part des autorités de régulation, il faut (enfin) faire quelque chose.

Selon Eurocontrol, depuis mars dernier, date de début des grèves répétées de nos contrôleurs, ce sont plus de 10 millions de passagers qui ont été affectés. Des perturbations qui coûtent des millions d’euros, non seulement aux vendeurs, voyagistes, agents de voyages mais surtout aux compagnies aériennes… Bien sûr, ces dernières mettent quelque mauvaise volonté à indemniser leurs clients, mais finissent en fin de compte par le faire.

Dominique Gobert, éditorialiste (DR:JP Leclerq)

Quant aux contrôleurs, ils se marrent ! A juste titre d’ailleurs parce que, finalement, personne ne bouge.

Du coup, il est temps d’agir, explique l’association : il faut maintenant mettre en place un « arbitrage obligatoire avant que les syndicats de contrôleurs aériens ne menacent de lancer une grève ». Ce qui, à mon sens, rassemble davantage à appliquer un cautère sur une jambe de bois, mais bon…

En revanche, et je cite, l’A4E entend de la part de Bruxelles, un « préavis de 21 jours » pour ces grèves et insiste à nouveau sur la « protection des survols » du pays où le mouvement social a lieu, ainsi qu’un « droit de recours auprès des fournisseurs de services de navigation aérienne » pour être dédommagés du coût des perturbations ».

En clair, il faut que les transporteurs puissent s’organiser, mais surtout, être indemnisées en cas de perturbations.

Seulement, voilà. La Commission européenne, qui pourtant légifère sur tout et n’importe quoi, de la grosseur des radis à l’intensité des pets émis par les bovins, n’y entend visiblement pas grand-chose en matière de tourisme et d’aérien.

De plus, on va aborder dans très peu de temps les élections au Parlement européen.

Le sujet est important, mais serait-il raisonnable, de la part des candidats, de se mouiller pour un tel problème ?

Je pose la question, mais quand on s’attend au pire, on n’est jamais déçu !

1 commentaire
  1. Soler dit

    Quand un syndicat lance une grève c’est l’ultime recours après les négociations qui n’ont pas abouti. Pour rappel à l’auteur de ce papier qui montre le véritable parti pris de ce journaleux.

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