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Virus de Yosemite : le parc reste ouvert aux touristes

Le dangereux virus de Yosemite se contracte difficilement. Il ne justifie donc pas la fermeture du parc de Californie, malgré l'alerte des autorités sanitaires qui touche 10 000 personnes, dont 53 familles françaises.

Au moins six personnes – parmi lesquelles deux sont mortes – ont été touchées par le syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH), une maladie rare mais grave, propagée par la souris sylvestre, un rongeur de la Sierra Nevada, où se trouve le Parc national de Yosemite. Le SPH s'attrape en respirant des particules provenant des selles et de l'urine du rongeur. C'est une maladie extrêmement rare et la contracter est inhabituel.

"Tant que les individus restent dans une zone bien ventilée et sont vigilants face aux signes annonçant la présence de rongeurs, ils devraient être en sécurité", a déclaré le porte-parole du parc. "Il n'est donc pas nécessaire de fermer le parc, ni de porter un masque pour visiter la région."

Bien que des annulations aient été enregistrées depuis une semaine à l’annonce du virus, le parc a totalisé le même nombre de visites que l'an dernier à la même période.

Pas de traitement spécifique

Vendredi 30 août, le Centre de contrôle et de prévention des maladies des Etats-Unis (CDC) a alerté que quelque 10 000 personnes couraient le risque de contracter le virus. Le parc a notifié aux quelque 3 000 personnes dans le monde entier qui ont été logées dans des tentes appelées "Signature Tent Cabins", dans la région de Curry Village, où a été détecté le virus, entre le 10 juin et le 24 août, qu'elles couraient le risque de développer la maladie dans les six prochaines semaines.

Le ministère français de la Santé a indiqué que 53 familles de touristes français ayant logé dans les tentes du camping sont actuellement examinées.

Le taux de mortalité de la maladie est de 36%. Le SPH provoque rapidement des difficultés respiratoires qui demandent de l'oxygène et/ou une intubation. Il n’existe pas de traitement spécifique pour le virus, mais s'il est détecté à temps et que l'on administre des soins palliatifs, les chances de survie se trouvent augmentées. En cas de symptôme, il faut se rendre à l’hôpital immédiatement.

Le numéro vert à contacter : 0 800 636 636.
 

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