Un défaut du Concorde expliquerait pour partie son crash en juillet 2000
Le rapport final sur le crash du Concorde, remis mardi aux parties civiles, impute partiellement l’origine du crash à un « défaut important » du supersonique connu dès 1979.
Le rapport confirme également le « rôle de causalité directe » joué par la lamelle métallique d’un DC 10 de Continental Airlines égarée sur la piste. Mais la compagnie aérienne américaine a nié mardi 14 décembre toute responsabilité dans l’accident survenu en juillet 2000. « Nous sommes confiants qu’il n’y a rien (dans le dossier) justifiant une action au pénal et nous nous défendrons contre toute charge dans les tribunaux concernés », a affirmé sa direction dans un communiqué de presse. Reste que cinq employés de Continental Airlines seront convoqués par le juge d’instruction, selon les avocats des parties civiles.
Dans le rapport final sur le crash du Concorde, la catastrophe aérienne est en partie attribuée à un « défaut important » de l’appareil qui avait été repéré dès 1979, sans qu’aucune solution pour y remédier n’ait été apportée avant l’accident de juillet 2000. Mais le parquet a indiqué lundi, qu’en l’état actuel du dossier, une responsabilité d’Air France était exclue.
113 personnes ont péri dans le crash du Concorde, le 25 juillet 2000, à Gonesse (Val-d’Oise).