L’UCPA investit 185 millions d’euros dans « le sport pour tous »
L’association annonce un plan d’investissement de 185 millions d’euros sur 5 ans pour créer et rénover des multiplexes sportifs.
L’UCPA veut ouvrir dans les territoires « des destinations proposant une expérience du sport accessible à tous et créatrice de cohésion sociale », explique un communiqué.
Après l’ouverture des UCPA Sport Station de Bordeaux, Nantes et Toulouse et du nouveau centre de séjours sportifs de Soustons, différents projets sont sur les rails sur la période 2023-2027.
Des ouvertures et des rénovations
Tout d’abord, le groupe compte investir 129 millions d’euros dans la « transformation » de centres de séjours sportifs (notamment Lacanau, Val d’Isère, Les Orres, Niolon…).
Ensuite, l’ouverture de multiplexes de loisirs sportifs mobilise une enveloppe de 41 millions d’euros… Alors que l’UCPA Sport Station, a déjà ouvert à Bordeaux en 2023, un nouveau multiplexe est en cours d’étude dans la ville. A Lyon, un nouveau centre aquatique est prévu, avec ouverture prévisionnelle en juin. A La Courneuve, il s’agit de rénover un centre équestre existant.
Enfin, 14 millions d’euros seront injectés dans le développement de systèmes informatiques. A ce chapitre, ses équipes comptent développer la digitalisation de l’expérience client, l’intelligence artificielle, et la « business intelligence ».
Différentes sources de financement
Comment l’UCPA a-t-elle réuni cette capacité d’investissement ? La Banque de Développement du Conseil de l’Europe a validé en novembre un financement de 50 millions d’euros. La Banque des Territoires, une enveloppe de 30 millions d’euros. Pour boucler le budget, une levée « complémentaire de fonds propres » est prévue, ajoute le communiqué.
« Face à la montée en gamme des opérateurs de loisirs et de vacances, l’UCPA défend la création de destinations accessibles pour les jeunes », déclare Guillaume Légaut, directeur général de l’UCPA. Le groupe associatif est aussi fier de son modèle, sans actionnaire « cherchant un profit financier », avec « des écarts de rémunération limités » entre le haut et le bas de l’échelle.
