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TUI France : la grève n’a pas pris

La grève déclenchée en fin de semaine dernière au sein de TUI France a été levée dans l’après-midi, après de premières négociations avec la direction. Mais les syndicats n’ont pas dit leur dernier mot.

Mobilisés pour demander, entre autres, des recrutements et une hausse de salaire collective, les grévistes, répondant à l’appel de la CGT, suivi par la CFDT et FO, n’étaient finalement que 42, dont 5 agences, selon TUI France. La CGT revendique quant à elle environ 200 grévistes, dont seuls 42 auraient rigoureusement suivi la procédure pour se déclarer en grève.

Reçus par la direction, qui mène parallèlement les négociations annuelles obligatoires (NAO) avec les représentants du personnel, les grévistes ont mis fin à leur mobilisation après avoir obtenu, entre autres, le recrutement de 12 personnes supplémentaires (24 étaient déjà prévus), la possibilité pour les ex-salariés de Transat France de prendre leurs congés jusqu’au 30 septembre 2018 (contre 31 mai prévu initialement), et une enveloppe de 70 000 euros pour l’achat de chèque-vacances.

La CGT « pas satisfaite »

Pour les syndicats, le lot de consolation est un peu maigre. « La CGT n’est pas satisfaite », explique Lazare Razkallah, élu du syndicat au sein de TUI France. « Les recrutements supplémentaires annoncés prouvent que nous avions raison, en disant que le projet One ne servait qu’à diminuer la masse salariale de l’entreprise », détaille le syndicaliste.

« Nous demandons deux choses à la direction : nous voulons des recrutements, pour que les services soient bien dimensionnés, ainsi qu’une augmentation générale des salaires. Tout ceci peut s’obtenir dans le cadre des NAO. Si la direction n’y répond pas favorablement, alors, nous organiserons d’autres  actions, et nous irons nous adresser directement à l’actionnaire », prévient Lazare Razkallah.

TUI France voit son organisation bouleversée par le projet One, mis en application après le rachat de Transat France à la fin de l’année 2016. L’entreprise compte actuellement 999 salariés.

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