Tourisme responsable : Evaneos renonce aux courts séjours en avion
Alors que l’avion est montré du doigt pour son impact carbone, la plateforme Evaneos stoppe la vente des week-ends prolongés.
C’est un pas de plus vers des comportements plus vertueux. La plateforme de réceptifs Evaneos renonce à la commercialisation de voyages en avion de moins de cinq jours à l’autre bout de l’Europe ou du monde, selon un article publié par Novethic.
Effectif en janvier 2024
Une information qu’Eric La Bonnardière, cofondateur de la Travel Tech française, nous confirme ce matin. « C’est une petite partie de nos ventes », ajoute-t-il. Mais le message, envers ses clients et prospects, a valeur d’exemple.
L’arrêt effectifs des courts séjours en avion aura lieu « en janvier 2024 », nous précise Aurélie Sandler, co-directrice générale.
Face à l’urgence écologique, Evaneos se recentre ainsi sur des voyages plus longs et moins carbonés, à l’heure où les vols long-courriers sont critiqués pour leur impact sur l’environnement. Selon Greenpeace, chaque Français devrait se limiter à un vol long-courrier tous les 10 ans pour respecter l’Accord de Paris. Et donc, afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
Evaneos développe le train
En pleine pandémie, Evaneos avait musclé sa politique RSE, récompensée par la certification internationale B Corp. La scale-up se présente comme l’antidote du tourisme de masse.
En 2023, l’entreprise a étoffé son portefeuille de voyages de proximité et/ou en train, ce que la crise du Covid lui a permis d’amorcer. « Nous avons renforcé les destinations proches, y compris en France », nous avait déclaré Eric La Bonnardière en décembre 2022. « Il faut faire en sorte de moins prendre l’avion et de voyager mieux. Le voyage doit redevenir exceptionnel. »
Dans les ventes globales, la part du long-courrier, qui était au cœur du modèle économique de l’entreprise à sa genèse, va à terme diminuer. Ce qui réduira les revenus de la plateforme réunissant 600 agences locales, sauf si elle compense par d’autres recettes.
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