Tourcom fustige la directive Bolkenstein
Richard Vainopoulos, patron de Tourcom, demande la mobilisation de la profession contre la directive Bolkenstein.
Le 4 avril, la Commission européenne a rendu public le nouveau projet de directive Bolkenstein pour la libéralisation des services dans l’Union européenne. Résultat : les agences de voyages des autres Etats membres pourraient bientôt exercer en France, sans être soumises aux mêmes obligations que les agences françaises, souligne Richard Vainopoulos, président de TourCom. Pour lui, « il en résulterait une anarchie totale entre deux catégories d’agences : les agences françaises soumises aux obligations de la licence et celles qui ne le seraient pas ». « La concrétisation de ce projet de libéralisation constituerait un véritable séisme pour le secteur du tourisme », avec comme corrolaire une « protection affaiblie des consommateurs », poursuit-il.
Il demande que ce sujet soit « au cœur » du congrès du Syndicat national des agences de voyages d’Ile de France, qui se tient à Oman depuis hier.