Rachat d’Air Antilles et Air Guyane : l’une de ces 6 offres sera choisie aujourd’hui
En fin de journée, Air Guyane et Air Antilles Express seront fixées sur leur sort. Deux offres se détachent.
Ils attendent depuis des semaines. Les 300 salariés du groupe Caire qui possède Air Antilles et Air Guyane seront bientôt fixés sur leur sort. L’audience de reprise des sociétés Air Antilles et Air Guyane est fixée ce jeudi (21 septembre) devant le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. Une décision qui va départager les six candidats à la reprise enregistrés depuis le 1er septembre dernier. Parmi eux, quatre ont souhaité à améliorer leur offre entre temps.
Sur les six offres de reprise, deux d’entre elles sont des offres globales. La première, celle de la société d’investissement Deem World, est selon les médias locaux la mieux disante financièrement et socialement. Deem World une société localisée à Dubaï, en Chine et en Afrique présente dans de nombreux secteurs d’activité, dont l’aérien. L’offre est portée par son président, Yves-Bernard Metalo et son directeur du management pour l’Union Européenne et les Caraïbes, Anthony Cyprien.
Autre offre importante, celle de l’homme d’affaires André Saada, avec son groupe Cafom. Celui-ci est spécialisé dans le secteur de la distribution et l’aménagement de la maison. L’offre de reprise prévoit de reprendre de 150 salariés sur les 300 que compte Caire. Cette offre est particulière car André Saada est déjà présent dans l’actionnariat de Caire et de Corsair aux côtés d’Eric Koury.
Saint-Martin veut s’acheter Air Antilles
Quatre autres offres ne portent que sur une reprise partielle du groupe Caire. La première est portée un ancien pilote d’Air Antilles, Gérald Naine, et sa société Butterfly Air Group. Basée en Guadeloupe, elle est spécialisée dans la location et location-bail de matériels de transport aérien.
La seconde est curieusement portée par Saint-Martin et concerne Air Antilles. Associée au groupe Edeis, qui exploite l’aéroport de Grand Case Espérance, la collectivité se positionne sur « une reprise partielle de l’exploitation qui concerne des avions de la flotte et la sauvegarde d’environ 80 emplois ». Elle envisage de créer une Société d’Économie Mixte (SEM). Selon la presse locale, pour ces deux offres, aucun des deux repreneurs potentiels n’a le Certificat de Transport de Passagers, nécessaire à l’exploitation d’une compagnie aérienne.
Deux offres pour Air Guyane
Enfin deux offres proposent de reprendre uniquement Air Guyane. C’est le cas de Fly Guyane. Il s’agit d’un groupe familial créé il y a 35 ans en Guyane. Il est implanté dans le secteur du BTP pour une grande partie de son activité avec des réalisations surtout dans l’intérieur et l’ouest du territoire, indique France Info. Le groupe veut reprendre trois des quatre avions LET de 19 places que possède la compagnie. Toujours selon la presse locale, l’intérêt de Fly Guyane est fort puisqu’il a amélioré son offre d’un million d’euros supplémentaires, en plus « des fonds nécessaires pour cette reprise à savoir de 4 à 5 millions d’euros ». Les détails de la dernière offre ne sont pas connus.
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