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Botox : le projet de la SNCF pour alllonger la durée de vie des trains

La SNCF vient de dévoiler son plan « Botox » pour faire durer ses TGV plus longtemps, au-delà de quarante ans.

Dans un communiqué, l’entreprise de transports a affiché sa volonté de prolonger de deux à dix ans la durée de vie de 104 TGV, d’un âge moyen d’environ 30 ans, afin notamment de « répondre à une demande de voyageurs toujours plus nombreux à choisir le train ».

Cela doit permettre d’augmenter le parc de rames à grande vitesse. En effet, à ce projet nommé « Botox » s’ajoutera la commande passée de 115 nouvelles rames de TGV Inoui nouvelle génération (TGV M), l’augmentation du nombre de TGV Ouigo (passant de 38 à 50 rames) et à « l’intensification de l’utilisation du matériel roulant », a précisé le groupe.

Le lancement de ce programme a été annoncé jeudi lors d’une conférence de presse et tout n’est pas encore chiffré par la SNCF mais elle estime que le programme « Botox » lui permettra d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros au final.

104 rames éligibles à Botox

Avec « Botox », l’objectif est de « prolonger la durée de vie de ces TGV au-delà de quarante ans », a déclaré Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, lors d’une conférence de presse. Ce sont « près d’un tiers de nos TGV qui peuvent être prolongés », a-t-il ajouté, alors que le parc TGV compte actuellement 363 rames.

L’entreprise rénove déjà ses trains à mi-vie, mais « à partir de 2026, 104 rames TGV verront leur durée de vie allongée de deux à dix ans (…) au-delà ce qui est classique » et, « évidemment, cela doit se faire avec 100 % de sécurité, mais aussi du confort » pour les voyageurs, a souligné Alain Krakovitch, directeur TGV-Intercités.

Ces 104 rames « éligibles au programme Botox vont être expertisées » et leur rénovation s’étalera « jusqu’en 2033 », a-t-il précisé. Le coût de ce programme de rénovation confié aux ateliers de la SNCF est estimé à « environ plusieurs centaines de millions d’euros ».

Deux millions d’heures de travail

Les premiers examens seront lancés d’ici la fin du premier trimestre 2024. Il faudra d’abord une longue expertise technique, aussi bien du système électrique que de la caisse ou les essieux. Puis, la rénovation pourrait commencer en 2026.

Les centres de maintenance de la SNCF ont du travail devant eux deux millions d’heures de travail estimées. La direction de la SNCF vente un programme « d’obsolescence déprogrammée » qui s’inscrit dans une stratégie globale de transition durable.

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