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Sur la sellette, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, est déjà remercié

Le mandat de Jean-Pierre Farandou, le patron de la SNCF sera prolongé de quelques mois. Son successeur sera nommé à la rentrée.

Il avait été nommé en novembre 2019 à la tête de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Son mandat se terminera le le 13 mai prochain. Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou ne sera pas reconduit pour un deuxième mandat à la tête du groupe ferroviaire. En revanche, il poursuivra sa mission pendant l’été «afin de garantir la bonne organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques», a annoncé le gouvernement ce mardi.

En début de semaine, Bruno Le Maire avait convoqué Jean-Pierre Farandou pour qu’il « rende des comptes » au sujet d’un accord passé avec les syndicats sur les fins de carrière, que le ministre de l’Economie et des finances a qualifié, jeudi 2 mai, de « pas satisfaisant » et « provocant ».

« J’ai en partie avec d’autres, la tutelle de la SNCF, notamment la tutelle financière. Un accord est signé qui engage effectivement les équilibres de la réforme des retraites et les équilibres financiers de la SNCF. Je n’ai pas été averti », a déclaré M. Le Maire, interrogé sur BFM-TV-RMC.

Le 22 avril, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF ont signé avec la direction un accord sur les fins de carrière des cheminots, une unanimité rare au sein du groupe ferroviaire public, qui a permis d’éloigner la menace d’une nouvelle grève des contrôleurs lors des ponts du mois de mai.

Farandou, « trop gentil » avec les cheminots ?

L’accord, critiqué par la droite, qui l’accuse de contourner la réforme des retraites, prévoit, entre autres, une amélioration du dispositif de retraite anticipée, en particulier pour les cheminots ayant occupé des postes à la pénibilité avérée.

Le ministre voulait que Jean-Pierre Farandou  lui « rende des comptes sur cet accord qui donne un sentiment de deux poids deux mesures et qui est très provocant pour beaucoup de nos compatriotes qui travaillent dur et qui ont accepté la réforme des retraites ».

« Je tiens à ce qu’il m’explique comment il finance cet accord qu’il a conclu avec les syndicats sans que nous soyons avertis », a déclaré Bruno Le Maire. « Cet accord n’est pas satisfaisant à mes yeux et il y a eu un dysfonctionnement (…) il pose des problèmes financiers », a-t-il asséné. Le ministre a rappelé que l’Etat avait aidé la SNCF à rééquilibrer ses comptes avec 35 milliards d’euros de reprise de dette en 2018 et qu’il était « en droit » de lui demander des comptes.

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