Quand le dragon singapourien s’éveille
Entre Malaisie et Indonésie, la Cité-État de Singapour se forge peu à peu une place sur l’échiquier touristique asiatique, incarnant une douce mise en bouche pour une découverte de l’Asie du Sud-Est.
2012, année du Dragon, sera-t-elle aussi celle où Singapour s’imposera définitivement comme destination touristique ? Malgré une image de ville d’affaires qui lui colle durablement à la peau, et pour cause puisqu’elle demeure la 3e place financière mondiale et le 2e port international derrière Rotterdam, Singapour entend peaufiner son image pour incarner également des valeurs de bienêtre et d’art de vivre. L’enjeu pour cette destination étiquetée de transit : passer le cap du « stop over » pour devenir une place « stay over ». Au tournant des années 2000, nourrie d’un nouvel élan, la population se réapproprie son espace et ses valeurs, lâchant peu à peu prise avec une culture très formatée et s’engageant dans une politique d’ouverture. Alors que les autorités locales avaient failli détruire Chinatown en 1998, le multiethnique, si propre à Singapour, cimente aujourd’hui une population largement composée de Chinois mais aussi d’Indonésiens, d’Indiens et de Malais.
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