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Patrick Marchesseau (Ponant) : « Tout n’est pas lié qu’au changement climatique »

Il y a 15 ans, c’est lui qui était aux commandes lors de la prise d’otages sur Le Ponant, au dénouement heureux. Désormais à la barre du Commandant Charcot, Patrick Marchesseau a gardé intacte sa passion de la Grande Bleue. Surtout au plus près des pôles, quand il tutoie les icebergs.

L’Écho touristique : Depuis combien d’années êtes-vous commandant ?

Patrick Marchesseau : Je suis commandant depuis 20 ans, dont 19 années pour la compagnie Ponant. J’ai navigué sur beaucoup de mers : du chaud, du froid, de l’Est, de l’Ouest. En Asie, Méditerranée, en Arctique comme en Antarctique, mais aussi en Amérique et en Afrique… Le milieu polaire reste, pour moi, la destination la plus fascinante. J’aime l’esprit d’exploration, sortir des sentiers battus, et le faire partager avec les passagers.

Pourquoi les navigations en milieu polaire vous fascinent-elles ?

Patrick Marchesseau : Je me souviens de la première fois où j’ai navigué en milieu polaire. Vous avez beau avoir entendu des retours d’expériences de collègues, avoir vu des images et des vidéos… Quand on se rend sur place, il y a l’effet waouh. Les sensations, la beauté des paysages, la faune et la flore sont indescriptibles. Il faut vraiment le vivre pour le comprendre. Je fais des itinéraires polaires depuis une douzaine d’années. Il y a tout le temps quelque chose de nouveau par rapport à la croisière précédente, comme un lever de soleil ou un ours qui se roule dans la neige.

J’ai pu échanger avec l’explorateur Matthieu Tordeur, qui a rejoint le Pôle Sud en solitaire en 2019, en 50 jours, sans assistance ni ravitaillement. Pendant son expédition, il a vu les effets du réchauffement climatique, comme la neige molle qui a fortement ralenti son avancée à skis. Depuis cette douzaine d’années, justement, vous avez constaté les conséquences du dérèglement climatique ?

Patrick Marchesseau : Dans le nord, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Au niveau des fjords que nous fréquentons régulièrement, nous voyons les glaciers reculer. À chaque fois, nous pouvons aller un peu plus loin avec le bateau, c’est évident.

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1 commentaire
  1. Anonyme dit

    Comme vous je suis tombé amoureuse des glaces c’était en 2010…depuis j’y suis retourné une dizaine de fois entre le Nord et le Sud .
    Le clou…le Pôle Nord l’a dernier sur le Charcot
    A bientôt j’espère
    Cl Garcon

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