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Château de Versailles : prison avec sursis pour une fausse alerte à la bombe

« Le trône de Louis XIV va sauter. A plus. Faites évacuer » : un homme de 37 ans a été condamné lundi à huit mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir provoqué l’évacuation du célèbre château français de Versailles en lançant une fausse alerte à la bombe.

« Je suis désolé, navré pour les gens et le château », a marmonné lundi cet homme suivi pour schizophrénie, à la fin de l’audience de comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles, dans la banlieue ouest de Paris.

Il avait été arrêté vendredi, au lendemain de sa fausse alerte, qui avait provoqué dans la foulée d’environ 11 000 visiteurs, présents au moment de l’alerte.

Durant cette fin de haute saison touristique, entre 10 000 et 15 000 visiteurs arpentent chaque jour l’ensemble du vaste site où se trouve le château du roi Louis XIV, selon l’établissement.

Sept fausses alertes

Alors que les alertes à la bombe se sont multipliées dans les aéroports et les lieux publics en France depuis l’attaque jihadiste qui a coûté la vie à un professeur à Arras le 13 octobre, le château de Versailles a été particulièrement visé, avec sept fausses alertes et autant d’évacuations en neuf jours.

L’avocat du château de Versailles, Me Cyrille Mayoux, a affirmé lundi que le préjudice causé à l’établissement pour l’évacuation de jeudi n’était pas encore chiffrable, tout en évoquant « un ordre de grandeur de 100.000 à 150.000 euros ». Il a demandé un renvoi sur le civil pour évaluer les dommages.

Le prévenu a reconnu avoir passé un appel téléphonique jeudi, après avoir vu les chaînes d’information relayer les précédentes évacuations du château, et avoir déclaré à un opérateur : « Le trône de Louis XIV va sauter. A plus. Faites évacuer ».

Des indemnités à fixer

Le sursis probatoire du prévenu est accompagné d’une obligation de soins de nature psychiatrique et d’une obligation d’indemniser l’établissement.

L’avocate a indiqué que son client était « soulagé ». Ce dernier a assuré qu’il allait commencer à mettre de l’argent de côté pour pouvoir indemniser le château. Une nouvelle audience pour décider du montant des dommages et intérêts a été fixée au 26 février 2024.

Les autres alertes visant le palais ont été placées en ligne sur un site gouvernemental et sont plus difficiles à tracer.

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