New Axis Airways prend la relève d’Axis Airways
Le transporteur redémarre ses activités avec de nouveaux actionnaires, parmi lesquels figurent la compagnie israélienne Arkia et deux voyagistes français, Gamma Travel et Sarah Tours.
Le quitus du Conseil supérieur de l’Aviation marchande (CSAM), et le plan de reprise, accepté par le tribunal de commerce d’Aix-en-Provence vendredi 1er décembre, donne une seconde chance à Axis Airways, en redressement judiciaire. La compagnie charter renaît sous le nom de New Axis Airways. Basée à Marignane, elle a totalement modifié son actionnariat pour repartir de l’avant.
Le fonds d’investissement belge Prado Finances (qui en détenait 65 %) jette l’éponge, ainsi qu’un autre prétendant, Bérenger Voyages (Paris). Le capital est désormais détenu par la société International Sport Fashion (ISF) du marseillais Sylvain Ammar (35 %), la compagnie charter israélienne Arkia (20 %), une SCI marseillaise Etoile de la Valentine (26 %), le TO parisien (présent aussi à Marseille) spécialiste de la Tunisie Gamma Travel Services (13 %), et le voyagiste strasbourgeois Sarah Tours International (6 %).
Un nouveau président et de l’argent frais
Ces nouveaux actionnaires apportent 4 ME d’argent frais, plus 4 ME en garantie. 71 des 160 salariés sont conservés. Sylvain Ammar (ISF) devient président de New Axis Airways, secondé par Raphaël Trojmann (PDG de Sarah Tours), en charge de la stratégie et du développement. Gilles Bourges (ancien directeur des opérations de la compagnie) devient DG, et l’ancien PDG, Pierre-Olivier Di Fusco, prend un poste de conseiller auprès du président. Nous avons renoué des contacts avec des TO intéressés par des affrètements. Nous avons eu beaucoup de demandes, ce qui est très encourageant, assure Raphaël Trojmann.
La flotte de New Axis Airways devrait compter dans un premier temps deux Boeing 737 (contre cinq appareils auparavant), avant d’accueillir un Boeing 757 fourni par Arkia. Pour la première année de reprise, nous tablons sur un chiffre d’affaires de 38Eà 50 ME, avec des bénéfices la deuxième année, conclut Raphaël Trojmann.
