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Les Français « sacralisent leurs vacances » selon Olivia Grégoire

L’inflation pèse sur le pouvoir d’achat des Français. Mais s’ils sont prêts à s’adapter, ils ne feront pas l’impasse sur leurs vacances.

Les premiers signes d’un ralentissement de la croissance de l’inflation ne suffisent pas à soulager les budgets de nombreux Français. Malgré ce contexte économique tendu, ces derniers ne feront pas l’impasse sur leurs congés estivaux. « 73% des Français ont l’intention de partir entre juin et septembre, soit +2% par rapport à 2022 », chiffre Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Tourisme.

Mais difficile de nier que « l’inflation pèse sur le pouvoir d’achat des ménages », selon la ministre. Toutefois, « les Français ont fait le choix de sacraliser leurs vacances d’été. Ils font des choix et des arbitrages au quotidien, mais ils ont bien l’intention de partir », indique Olivia Grégoire. Ils adapteront également leurs comportements pendant leurs séjours, en partant sans doute « moins loin, moins longtemps » et en pratiquant « moins d’activités ». « Mais les intentions de départ sont constantes. »

Des vacances à l’étranger pour 23% des partants

Et certains chiffres lui donnent raison. Alors que la SNCF s’attend à vivre un été record, « les nuitées des Français en France sont en avance de 3% au 15 juin », assure François de Canson, le président d’ADN Tourisme. « 59% des partants envisagent même un long séjour (+4%), tandis que la durée moyenne du séjour sera de 11 nuits. Le littoral attire, bien sûr, de nombreux Français mais Paris et l’Île-de-France affichent également de très bonnes prévisions ». A noter : 23% des Français qui partiront privilégieront une destination étrangère (contre 19% en 2022).

« 73% des Français qui veulent partir, ça veut aussi dire que 3 Français sur 10 ne partiront pas… », regrette Olivia Grégoire. « On ne peut pas s’en satisfaire », estime-t-elle, avant d’égrainer les différentes mesures prises par le gouvernement pour « favoriser les départs des personnes les plus en difficultés » (augmentation des crédits de l’Agence nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV), hausse du nombre d’enfants accueillis en « colos apprenantes »…).

Dernier point notable : l’apparition du facteur « climat » dans les réservations de dernière minute. « En juin, nous avons remarqué que les pics de chaleur orientaient les touristes vers des destinations plus fraîches. La Manche et le Nord-Pas-de-Calais ont très bien fonctionné en mai et en juin », conclut Olivia Grégoire.

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