Disneyland Paris va achever la construction de sa centrale photovoltaïque
Lancé en 2020, le chantier de construction de la plus grande centrale en ombrières photovoltaïques d’Europe sera terminé en fin d’année.
Disneyland Paris poursuit sa mue vers un modèle opérationnel plus durable. Le complexe touristique privé le plus fréquenté d’Europe va achever la construction de sa centrale en ombrières photovoltaïques d’ici à la fin de l’année. Elle est installée sur les 20 hectares de parking réservés aux visiteurs, couvrant ainsi quelques 11 200 places de voitures, camping-cars et bus.
Une fois terminée, la centrale produira 36 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation d’une ville de 17 400 habitants. Elle réduira les émissions de gaz à effet de serre « d’environ 890 tonnes de CO2 par an sur le territoire de Val d’Europe », chiffre Disneyland Paris. Par ailleurs, elle viendra « améliorer l’expérience client en les protégeant de la chaleur du soleil, de la pluie et de la neige ».
Disneyland Paris veut moins consommer
Plus de 63 000 panneaux solaires ont déjà été installés pour l’assemblage de cette centrale photovoltaïque. En procédant de la sorte, en plus des économies réalisées et des leviers RSE activés, Disneyland Paris devance l’application de la loi du 10 mars 2023, relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables. La loi prévoit, entre autres, l’obligation d’installer des ombrières photovoltaïques sur les parkings existants de plus de 2500 m², d’ici à cinq ans.
De façon plus globale, Disneyland Paris a entamé une grande réflexion sur différentes thématiques liées à son exploitation (géothermie, traitement des eaux, des déchets, recyclage…) depuis une dizaine d’années. Par exemple, la bâche qui a enveloppé le château de la Belle au Bois Dormant tout au long de sa rénovation a été transformé en petites pochettes revendues en boutique, à l’automne 2022.
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