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Cédric Dugardin rejoint Salaün comme chef de la restructuration

Quand on entre dans le secteur du tourisme, on y séjourne parfois longtemps. Après avoir contribué au renouveau de l’APST, Cédric Dugardin rejoint le groupe Salaün.

Lors du récent Forum du Seto, après avoir entendu des rumeurs, Michel Salaün nous a dévoilé une partie de sa stratégie. « C’est une opportunité importante pour nous », explique le président du groupe éponyme. « Non pas que le groupe soit en situation de crise, mais nous avons été affectés depuis deux ans par la pandémie. La guerre entre l’Ukraine et la Russie ne nous facilite pas non plus les choses. » Pour mémoire, le groupe Salaün, via sa filiale Pouchkine Tours, reste le premier voyagiste à opérer sur ces destinations, lesquelles sont totalement, et pour cause, désertées par les touristes français.

Michel Salaün charge donc Cédric Dugardin, un spécialiste reconnu dans la restructuration et la transformation des entreprises, de « revoir » la stratégie du voyagiste. La durée de cette mission demeure indéterminée. « Nous prendrons le temps qu’il faudra », indique Michel Salaün. Objectif : réorganiser et restructurer le groupe afin d’aborder cette crise le plus efficacement possible.

Pas « question d’envisager un plan social »

Cédric Dugardin, officiellement nommé Chief Restructuring Officer (CRO), travaille depuis hier en collaboration avec Nicolas Delord, directeur général, et Michel Salaün.

Par le passé, il a notamment mené à bien le redressement de la chaîne de restauration rapide Quick, la restructuration de Conforama et celle du groupe Presstalis.

Plus récemment, Cédric Dugardin est intervenu en tant que CRO pour l’APST dont il a refondu la gouvernance, sa stratégie financière et assurancielle. Diplômé de Sciences Po Paris, de la Sorbonne et de la London School of Economics, il est également administrateur du groupe IKKS.

« Qu’il n’y ait cependant, pas de malentendu, précise Michel Salaün. Le groupe est solide et dispose encore d’une trésorerie confortable. Nous avons besoin d’un conseil efficace de façon justement à pérenniser l’entreprise face aux défis qui l’attendent ». Et de rajouter : « en aucun cas, il ne saurait être question d’envisager un plan social ».

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