[#AWFT21] L’Association des tour-opérateurs européens déclare l’urgence climatique
En ce début d’année, l’Association des tour-opérateurs européens déclare l’urgence climatique et à agir. Un symbole fort pour le secteur.
Selon les dernières données du service européen Copernicus, 2020 a rejoint 2016 parmi les années les plus chaudes enregistrées dans le monde. Une donnée qui fait froid dans le dos quand on sait que la terre a tourné au ralenti à cause de la crise sanitaire. Pour appuyer l’urgence à agir, l’Association des tour-opérateurs européens (ETOA) a déclaré l’urgence climatique. Une chose rare pour une organisation professionnelle.
Selon elle, la gestion de la crise de la Covid-19 reste la priorité absolue de notre industrie et le tourisme sera au cœur des plans de relance dans toute l’Europe. Mais pour que ces plans fonctionnent, les gouvernements doivent adopter une approche plus rationnelle et plus scientifique des restrictions de voyage. Car « le plus grand défi à long terme pour notre secteur est la durabilité. »
L’industrie du tourisme a une responsabilité
Selon l’association, « en matière d’action climatique et environnementale, l’industrie a une grande part de responsabilité, du développement des produits à la gestion de la chaîne d’approvisionnement, en passant par l’efficacité énergétique et l’utilisation rationnelle de l’eau ».
La durabilité sociale exige une collaboration efficace entre les secteurs public et privé pour que les destinations restent viables et attrayantes pour vivre, travailler et visiter. Ce sont toutes ces problématiques qui seront abordées lors du Forum mondial A World For Travel, au Portugal.
« Les consommateurs et les clients veulent savoir quel est l’impact de leurs choix. La réglementation et les ressources conçues pour atteindre les objectifs de 2030/50 apporteront de nouvelles conditions commerciales ainsi que des investissements » indique l’Etoa.
Faire du tourisme une solution et pas un problème
« En déclarant une urgence climatique, l’ETOA accepte les conseils du GIEC et les objectifs de réduction des émissions qui en découlent. Elle examine sa propre empreinte environnementale et encourage ses membres à élaborer un plan d’action climatique qui leur convienne ».
L’association indique qu’elle travaillera avec des partenaires pour sensibiliser les gens et veiller à ce que des ressources soient disponibles pour soutenir une transition réussie sur le plan commercial. « Nous continuerons à faire valoir que le tourisme doit faire partie du plan, et non pas être considéré uniquement comme une partie du problème ».
