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And the winner is…

Et si, pour une fois, on connaissait l’homme de l’année 2010 dès la mi-janvier? Après presqu’une année de silence, pour cause de gros travaux sur ses marques, Patrice Caradec, président de Transat France, revient sur le devant de la scène, en ténor ambitieux. Le patron de la filiale française du géant canadien a annoncé, ces […]

Et si, pour une fois, on connaissait l’homme de l’année 2010 dès la mi-janvier? Après presqu’une année de silence, pour cause de gros travaux sur ses marques, Patrice Caradec, président de Transat France, revient sur le devant de la scène, en ténor ambitieux. Le patron de la filiale française du géant canadien a annoncé, ces jours-ci, qu’il voulait devenir le numéro 3 en France, rien de moins.
Pour y parvenir, il veut lancer une offensive totale et multicanale. Il faut s’attendre donc à entendre beaucoup parler des marques de Transat France cette année, aussi bien dans le touropérating, que sur le Web et, ce qui est nouveau, dans la distribution. Longtemps drapé dans un rôle de TO modeste et pudique du genre « cachez cette agence que je ne saurais voir », le groupe, sûr de lui et décomplexé assume – enfin – son rang en se fixant un objectif de 150 agences ralliées à ses couleurs.

C’est bien, mais peut-être pas assez pour rivaliser avec des NFetTC,dotés de réseaux denses et bien équilibrés, dévoués (enfin, en général) et réactifs, sans compter leur capacité à communiquer massivement et à assurer ainsi une bonne notoriété, ce qui, du propre aveu de Patrice Caradec, manque encore àTransat France. Si, comme l’explique son patron, Transat veut être partout, il lui faudra aller plus loin que ces 150 points de vente, d’une manière ou d’une autre, dans la rue ou sur leWeb, en franchise ou non, avec un ou plusieurs réseaux et, surtout, avec une table des négociations toujours pleine.
Le dialogue permanent dans les affaires, c’est peut-être seulement ça la troisième voie. N’est-ce pas celle-ci, justement, qui est de moins en moins empruntée ? Ha! Vraiment, si Transat parvient à rénover cette route,ça vaudra bien le titre de l’homme de l’année, non ?

Cédric NEAU
Rédacteur en chef adjoint

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