Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Un plan pour continuer son activité

Le Plan de continuité d’activité prévoit les risques auxquels une agence de voyages peut être exposée… pas seulement à cause de la grippe A. Il anticipe les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde, et définit les solutions à mettre en oeuvre en cas de situation extrême.

Les menaces de la grippe A ont fait frémir… mais les risques auxquels est exposée une entreprise sont innombrables : destruction physique des locaux ou de l’informatique (incendie, inondation, malveillance, panne), impossibilité d’accéder à sa boutique ou à ses moyens de télécoms, absentéisme massif du personnel pour cause de maladie ou pour s’occuper des enfants en cas de pandémie, accident collectif d’un groupe de dirigeants, défaillance d’un fournisseur dominant… Ces situations d’urgence sont vitales, par exemple en plein pic de réservations. Quand la panique domine et que la survie de l’entreprise est en jeu, il est trop tard pour se demander qui fait quoi et comment. Il est donc préférable d’établir, dans le calme et avec méthode, un Plan de continuité d’activité (PCA).

LA RESPONSABILITÉ DE L’ENTREPRISE

Le PCA définit comment réagir en cas de situation extrême. À la fin de l’été dernier, le ministère du Travail a adressé aux entreprises françaises cotisant à l’Urssaf un « Carnet de préparation à un PCA ». Beaucoup l’ont oublié dans un tiroir. C’est une erreur, car tout dirigeant est responsable vis-à-vis de ses actionnaires de la pérennité de l’entreprise qu’il gère et il peut être poursuivi civilement voire pénalement devant un tribunal : un employé contaminé dans le cadre de son travail, par exemple, peut engager des poursuites pour faute inexcusable si les mesures de protection recommandées n’ont pas été mises en oeuvre. De plus, si un employeur a suivi toutes les recommandations publiques, un salarié ne peut exercer son droit de retrait, prévu par le Code du travail en cas d’exposition à une situation présentant « un danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé ».

IMAGINER LE PIRE ET PRENDRE CONSEIL

Pour être efficace, un PCA doit être impulsé par la direction et faire l’inventaire des risques pouvant menacer son agence… en imaginant le pire et en prenant conseil auprès d’assureurs, de courtiers, ou de risk managers, et en consultant le personnel au plus près des réalités du terrain. Le plan doit prévoir des mesures de prévention (procédures et moyens) pour limiter les risques (règles d’hygiène et équipements de protection en cas de pandémie, sécurité incendie et vol, protections et sauvegardes informatiques, assistance, interdiction de faire voyager tous les dirigeants dans un même moyen de transport…). Un plan de secours doit ensuite définir les solutions et attitudes à adopter pour chaque sinistre identifié (cellule de crise, télétravail en cas de pandémie, local ou informatique de repli, attitude de communication, responsables par intérim…). Sans monter une usine à gaz et en préservant sa réactivité !

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique