Le séisme en Haïti épargne la République Domicaine

Il y a bien sûr un certain cynisme à dresser un bilan réconfortant du séisme en République Dominicaine quand, à quelques centaines de kilomètres, de l’autre côté de la frontière, la situation à  Haïti est dramatique. Le nombre de victimes hier soir, au lendemain du tremblement de terre d’une magnitude 7, n’était pas encore connu, estimé entre 30 et 50 000, mais Port au Prince, proche de l’épicentre, était un champs de ruines, plongé dans un chaos total. Aucun vol commercial n’était hier soir autorisé à atterrir à l’aéroport international de la capitale haïtienne.
Le tremblement de terre a été ressenti dans toute la zone caraîbe et notamment à Cuba déclenchant la panique parmi les habitants de la partie orientale de la grande île. En République Dominicaine, qui partage avec Haïti l’île d’Hispaniola, c’est surtout à Saint Domingue la capitale, que le séisme a été le plus ressenti (magnitude 3) alors que Baraona, plus proche de la frontière, a été peu secoué. Mais au total, plus de peur que de mal. L’alerte au Tsunami dans toute la zone a d’ailleurs été levé dès lundi soir. « Toutes les infrastructures touristiques sont intactes et les aéroports fermés une heure et demi pour vérifier les installations ont tous rouverts », expliquait hier Mercedès Castillo, directrice de l’OT de République Dominicaine à Paris. « Ce qui va permettre à l’aide internationale de s’organiser et d’acheminer les secours via celui de Pedernales, au sud ». Punta Cana, la principale zone touristique de République Dominicaine se trouve à plus de 600 kilomètres de Port au Prince. Les tour-opérateurs n’ont donc pris aucune mesure particulière et poursuivent normalement leurs opérations.
Vers Haïti,  la rotation régulière directe d’Air Caraïbes prévue samedi 16 janvier depuis Orly Sud est maintenue, sous réserve des autorisations françaises et haïtiennes d’une confirmation de pouvoir accueillir l’Airbus A330.

Une cellule du Quai d’Orsay est disponible au : 01 45 50 34 60.