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Amadeus renforce sa stratégie de développement durable

L’entreprise compte notamment sur son système de reporting pour réduire son impact environnemental.

Amadeus, qui vient de publier son rapport 2011 en matière de responsabilité sociétale et environnementale, a développé un outil de reporting complet pour ses 10 principaux sites. Ce système permet notamment de suivre les consommations d’eau, de papier, ou d’électricité dans les différents sites, et d’évaluer l’effet des mesures mises en place depuis 2009.

En 2011, les émissions de CO2 ont diminué de 5,5% à 23.419 tonnes. La consommation de papier par employé a baissé de 7,5%, celle d’eau de 12% et celle d’électricité d’environ 13%. Parmi les initiatives qui expliquent cette progression, Amadeus liste l’installation de détecteurs de mouvement pour la lumière, le remplacement des ampoules par des LEDs, la mise en place du système d’impression FollowMe-Uniflow et du recto-verso, la récupération des eaux de pluie à Sophia-Antipolis, sans oublier la sensibilisation des employés.

L’entreprise chiffre également les économies réalisées. De 27 000 euros par an grâce à la mise en place des LEDs jusqu’à 1 million d’euros par an grâce à l’amélioration du gigantesque data centre d’Erding (Allemagne).

Le data center représente la moitié de la consommation électrique

"Nous sommes un fournisseur de technologies, explique Lucas Bobes, responsable environnement chez Amadeus. Notre principal impact est lié à notre data centre, qui représente la moitié de notre consommation électrique. En matière de développement durable, nous pouvons agir sur trois leviers. D’abord, optimiser nos propres ressources, puis explorer les solutions durables que nous pouvons offrir à nos clients et ensuite, travailler avec nos partenaires sur des programmes communs". 

Dans son outil de réservation eTravel Manager, Amadeus propose ainsi une fonction permettant de calculer les émissions de CO2 d’un déplacement selon les normes de l’OACI. En revanche, il n’existe pas encore de système permettant de sélectionner un hébergement suivant des critères de durabilité. "Le nombre d’hôtels qui ont une certification GSTC n’est pas assez élevé, il n’y a pas la masse critique qui permettrait d’apporter un réel changement, pense Lucas Bobes. Et il n’y pas encore de véritable standard international pour la certification d’hôtels. Mais nous continuons de travailler et d’avancer sur ces questions".

 

 

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